Né le 21 décembre 1843 à Sandouville, arr. du Havre (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris ; brossier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné deux fois pour vol par le tribunal correctionnel du Havre : une fois le 22 septembre 1860 à dix-huit mois de prison, et l’autre, le 30 décembre 1862, à un an de prison. D’après la police, sa conduite et sa moralité étaient devenues bonnes.
Pendant la Commune de Paris, il fit partie du 180e bataillon de la Garde nationale ; le 10 avril 1871, il entra au 172e bataillon, qui, quinze jours plus tard, se fondit avec le 16e bataillon et prit ce dernier numéro. Il prétendit avoir cessé de servir la Commune le 22 mai.
Il fut condamné, le 21 février 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple ; sa conduite à Nouméa, d’abord mauvaise, était bonne en 1879 ; il obtint remise de sa peine le 9 août 1879 et rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.