Né le 8 octobre 1822 à Meudon (Seine-et-Oise) ; demeurant à Belleville, Paris XXe arr. ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné, le 27 décembre 1845, par les assises de la Seine, à huit ans de travaux forcés pour vols qualifiés, peine qu’il subit au bagne de Toulon (Var).
Marié appartint durant le 1er Siège à la 1e compagnie de marche du 114e bataillon de la Garde nationale et il continua son service sous la Commune de Paris. Il fut blessé le 15 avril 1871 à Neuilly.
Condamné le 10 avril 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il obtint remise de sa peine en 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840, n° 3171. — Note de Louis Bretonnière.