Né le 9 mars 1838 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; typographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Fils de Léon Martin et d’Antoinette Gilbert, Isidore Martin était typographe. Il était célibataire.
Fourrier, pendant le 1er Siège, à la 1re compagnie de marche du 160e bataillon de la Garde nationale, il fut élu sergent-major le 22 mars 1871 ; on l’arrêta le 28 mai.
Sur ses opinions politiques, les renseignements étaient contradictoires. Il fut condamné, le 3 avril 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 26 avril 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par la Loire.
SOURCES : ANOM registre matricule H3371 [en ligne]. - Arch. Nat., BB 24/769. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.