MASBŒUF Paul, Louis

Né le 24 mars 1848 à Avranches (Manche) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Son père était marchand de chevaux à Mons (Belgique) ; sa mère maîtresse blanchisseuse, rue Berzélius, à Paris (XVIIe arr.).
Expulsé de Paris comme vagabond, fin août 1870, il rentra quelque temps avant l’investissement et se fit incorporer pendant le 1er Siège à la 2e compagnie de marche du 223e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, il prétendit avoir travaillé chez un sieur Rapin, gravatier, et avoir été obligé, le 20 avril 1871, de reprendre son service ; vers le 10 mai, un de ses oncles palefrenier des écuries de Bergeret l’avait pris avec lui. Le 21 mai, il se réfugia chez sa mère ; on l’arrêta le 13.
Les renseignements étaient mauvais (selon la police) : on le disait vagabond. Il fut condamné, le 13 avril 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 28 février 1877, sa peine fut commuée en huit ans de détention ; il rentra par le Tage en 1877 ; de bonnes notes à Belle-Île lui valurent la remise du reste de sa peine le 22 mai 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65655, notice MASBŒUF Paul, Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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