MONTFORT Joseph, Eugène

Né le 7 janvier 1835 à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Il avait été condamné, le 1er mai 1852, à quinze jours de prison pour rébellion envers agents.
Pendant le 1er Siège, il fut simple garde au 170e bataillon ; après le 18 mars 1871, il fut employé, à la mairie du XIXe arr., à la distribution des secours, puis, vraisemblablement, au début de mai, fut un des cinq délégués de la Sûreté générale de ce même arr. D’après le commissaire de police du quartier de la Villette, XIXe arr., il était, pendant le Siège, un des orateurs du club de la Marseillaise, 53, rue de Flandre, XIXe arr.
Il fut condamné, le 18 janvier 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple ; à Nouméa, selon un rapport du 21 novembre 1878, il avait une conduite médiocre et un mauvais esprit ; le 15 janvier 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66582, notice MONTFORT Joseph, Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 10 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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