MORIS Léon

Né le 18 mai 1839 à Fouvent-le-Bas, arr. de Vesoul (Haute-Saône) ; homme de peine ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. De famille honorable, il avait reçu une certaine instruction.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 178e bataillon de la Garde nationale ; le 1er mai 1871, il fut élu caporal-fourrier du même bataillon. Il se trouvait à Neuilly du 12 au 17 avril, à Issy les 1er, 2 et 3 mai ; il resta à Vanves jusqu’au 9. Il fut pris au lac Saint-Fargeau, XXe arr., « dernier asile de l’insurrection ».
D’après le commissaire de police du quartier de Grenelle (XVe arr.), Moris avait une conduite mauvaise et une moralité déplorable — (active sympathie pour la Commune ?). Condamné, le 30 décembre 1871, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple, Moris était bien noté à Nouméa en janvier 1879 ; il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66756, notice MORIS Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/737. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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