OLIVIER Pierre, François, Jean (ou OLLIVIER Pierre)

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était engagé volontaire au 21e bataillon de chasseurs à pied ; licencié à l’armistice, il serait venu à Paris, le 18 mars 1871, pour voir sa sœur, puis chercha en vain à quitter Paris. Le 14 avril, il s’engagea dans les Éclaireurs de la Garde nationale. Le lendemain, il était blessé dans une sortie à Neuilly et passa quelques jours à l’ambulance ; ensuite il alla avec son bataillon à Issy.
Fait prisonnier, il fut condamné, le 27 février 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple ; autorisé à habiter la Grande-Terre, il avait réintégré l’île des Pins le 7 mars 1873 « pour inconduite soutenue » ; il avait mauvais esprit, mais était un bon travailleur ; amnistié, il rentra par le Navarin.
Il débarqua à Brest, passa cinq jours à l’hôpital de Saint-Étienne (15-20 février 1881), puis se dirigea vers Lyon.