Né le 13 octobre 1845 à Lille (Nord) ; demeurant à Paris ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Ancien militaire, il avait été libéré avec un certificat de bonne conduite ; les renseignements de police mentionnaient que c’était un ouvrier laborieux — son patron lui délivra un bon certificat — et un excellent père de famille, mais qu’« au point de vue politique ses sympathies étaient acquises au parti révolutionnaire ».
Capitaine, sous la Commune de Paris, dans une compagnie sédentaire du 114e bataillon de la Garde nationale, il se tint caché pendant la lutte dans Paris (un certificat l’attesta), mais il avait participé à une perquisition à Neuilly le 27 avril 1871 et c’est surtout pour cette raison qu’il fut condamné, le 16 mars 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple.
Bien noté en Nouvelle-Calédonie, il vit sa peine commuée le 25 juin 1877 en sept ans de détention, puis remise le 9 septembre 1878 ; il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et BB 27.