Né le 5 octobre 1836 à Martainville (Eure) ; — en réalité, d’après une lettre du procureur de la République de l’Eure au garde des Sceaux, en date du 2 mars 1880, Périer serait né le 16 avril 1851 ; demeurant à Paris, rue de Saintonge (IIIe arr.) ; coiffeur ; communard.
Il était célibataire. Simple garde, en 1871, dans une compagnie de marche du 144e bataillon, il n’avait pas fait partie de la Garde nationale durant le Siège.
Pendant la Commune de Paris, il servit aux Ternes, à la porte Maillot, au fort d’Ivry et à Ménilmontant ; il dit s’être engagé parce que chômeur, et avoir tiré ses cartouches en l’air.
Il fut condamné, le 13 mai 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée le 12 décembre 1872, en cinq ans de détention, puis réduite à trois ans le 13 janvier 1875.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/773. — Arch. Min. Guerre, 9e conseil.