PHILIPPE Félix

Né le 13 mars 1846 à Croissanville (Calvados) ; tailleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il avait été condamné à Paris, en 1866, à quatre mois de prison pour vol ; en 1867, à trois années de prison pour attentat à la pudeur.
Sorti de la prison de Poissy en octobre 1870, il s’engagea dans les mobiles du Calvados. Après la guerre, il vint à Paris et servit la Commune comme sergent-fourrier au 161e bataillon fédéré.
Le 12e conseil de guerre le condamna, le 23 ou le 24 avril 1872, à la déportation simple. Philippe s’évada le 10 août suivant du Mont-Valérien, se rendit en Suisse, puis en Angleterre. Finalement il rentra en France et se constitua prisonnier. Il fut alors condamné contradictoirement, le 24 décembre 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, puis, le 11 janvier 1873, par défaut, à treize mois de prison pour vol. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68191, notice PHILIPPE Félix, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 21 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/842, S 77, n° 4596 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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