Né le 17 février 1849 à Albens (Savoie) ; comptable ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Picon fut condamné le 12 août 1869 à six mois de prison pour escroquerie. Par la suite, il aurait été rédacteur à la Marseillaise.
Sous la Commune de Paris, il fut attaché à la préfecture de police comme lieutenant d’état-major et passait pour l’alter ego de Raoul Rigault, affirme un rapport de police.
La 10e Chambre du tribunal correctionnel le condamna, le 23 février 1872, à trois ans de prison, puis le 3e conseil de guerre lui infligea, le 20 janvier 1873, la peine de la déportation dans une enceinte fortifiée, commuée en déportation simple en 1877, puis remise en 1879 ; il était arrivé à Nouméa le 8 décembre 1873, il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat, BB 24/835 et BB 24/770, n° 8769, état n° 2 du 23 mai 1872. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.