MONTALS Léon [MONTALS Amans Léon]

Par Michel Gorand

Né le 22 décembre 1885 à Paris (XVIIe arr.) et mort le 2 juillet 1955 à Paris XVIIème ; vice-président (1920-1931), puis secrétaire général (1931-1935), puis premier vice-président (1935-1939), puis président (1939-1944) de la Fédération des Syndicats professionnels des cheminots de France (CFTC).

Fils de François, cocher et de Marie Rouquette, sans profession, Léon Montals était cheminot. Dès la première assemblée générale de la section CFTC du Contrôle commun à Paris, le 13 avril 1920, Léon Montals prit des responsabilités syndicales et, lors de la création du syndicat, le 17 octobre suivant, il en devint le vice-président, Mademoiselle Muret en étant la présidente.

En décembre 1920, il fut désigné comme l’un des six vice-présidents de la Fédération des Syndicats professionnels des cheminots de France pour la mise en place de la Fédération à compter du 1er janvier 1921. En même temps, il fut nommé président de la commission du journal Le Cheminot de France, dont il eut la responsabilité entière à partir de février 1923. Lors du conseil fédéral de novembre 1922, qui mit fin au mandat du président Georges Dufour et du secrétaire général E. Aubrée, il fut reconduit comme vice-président de la Fédération (le nombre étant ramené de six à deux). Il siégea au bureau confédéral de la CFTC en 1924. Par ailleurs, il participa, à Anvers en 1929, au 4e congrès de la Fédération internationale des syndicats chrétiens des chemins de fer.

En 1930, Léon Montals était encore vice-président de son syndicat CFTC du Contrôle commun, tout en étant vice-président de la Fédération, dont il devint le secrétaire général en remplacement de Michel Schwab au congrès des 24-26 avril 1931 à Paris. Il demeura secrétaire général jusqu’au congrès d’avril 1935, où il fut remplacé par Maurice Garnier et devint premier vice-président de la Fédération des syndicats professionnels des cheminots de France, puis fut élu président de la Fédération au congrès d’avril 1939 en remplacement d’Émile Oudin, qui était à ce poste depuis novembre 1922.

De 1939 à 1944, il présida la Fédération et notamment les réunions de bureau fédéral qui eurent à traiter de la Charte du travail. Il ne paraît pas avoir joué un rôle particulier sur ce sujet pour lequel Henri Darnet, responsable chargé du dossier, faisait un compte rendu d’évolution lors de chaque réunion. Malgré les dissensions internes apparues à propos de la Charte du travail en mars et en décembre 1943, le président conserva son poste et présida le bureau du 7 juillet 1944. En 1942, Léon Montals avait été désigné comme suppléant pour siéger éventuellement au comité d’organisation syndicale (instance intersyndicale professionnelle où siégeaient trois membres de la CFTC sur huit). À cette époque, il participa aux différentes audiences auprès de Gibiat, secrétaire d’État aux communications. Pendant cette période 1941-1944, il habitait rue des Épinettes à Paris (XVIIe arr.) et travaillait à la Subdivision des recettes marchandises, 162 rue de Saussure, comme sous-chef de bureau.

Léon Montals siégea au bureau fédéral depuis sa création en décembre 1920 jusqu’à juillet 1944, ce qui représente la plus longue durée de présence syndicale dans cette instance de la CFTC.

Il s’était marié le 23 septembre 1909 à Paris (XVIIe arr.) avec Marie Zénaïde Sénéchal puis remarié le 24 juin 1916 à Paris (XVIe arr.) avec Jeanne Rannou.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article6845, notice MONTALS Léon [MONTALS Amans Léon] par Michel Gorand, version mise en ligne le 14 janvier 2015, dernière modification le 14 janvier 2015.

Par Michel Gorand

SOURCES : Arch. Ppo., n° 78373. — Arch. CFDT. — Le Cheminot de France.Historique des cheminots de France, Paris, 1930, 208 p. — 50 ans au service des cheminots, CFDT, 1970. — Notes de Georges Ribeill. — Etat civil.

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