RODIER Antoine

Né le 8 juin 1836 à Anzat-le-Luguet (Puy-de-Dôme) ; brocanteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était veuf, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège et sous la Commune de Paris, il fut simple garde à la 10e compagnie du 165e bataillon de la Garde nationale ; on l’arrêta le 28 mai 1871 à Saint-Maur. Il « a servi plutôt par bêtise que par conviction ». Condamné, le 2 avril 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il vit sa peine commuée en cinq ans de prison, avec privation des droits civiques ; il rentra par le Navarin en 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69958, notice RODIER Antoine, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 juin 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Note de Louis Bretonnière.

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