SAVARIAUX Édouard, Adolphe

Né le 13 septembre 1835 à La Roche-sur-Yon (Vendée) ; demeurant à Paris ; brocanteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné en 1863 à 25 f d’amende pour coups et blessures.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 56e bataillon de la Garde nationale. Lors de la formation des compagnies de guerre, il fut attaché à une ambulance volante. Dès le 6 mars 1871, il prit part au pillage des armes se trouvant à l’hôpital Saint-Antoine. Après le 18 mars, il continua à servir au 56e bataillon qui alla à Issy le 30 avril ; Savariaux prétendit ne pas être sorti de Paris. Il était délégué au 56e bataillon et de plus secrétaire de la délégation exécutive de la XIIe légion. Le 24 mai, il se réfugia chez lui où il fut arrêté.
Condamné, le 26 février 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à la colonie le 5 novembre 1872 et y fut bien noté ; il écrivit, de l’île des Pins, deux lettres à son « cher enfant », le 1er mars 1875 et le 5 avril 1875 ; dans cette dernière, il recommandait à son fils de ne jamais s’occuper « en quoi que ce soit de politique ». Il obtint la remise de sa peine et de la surveillance le 24 juin 1876, mais il était mort à l’hôpital de l’île des Pins le 19 mars 1876.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70713, notice SAVARIAUX Édouard, Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 juillet 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743, BB 27 et H colonies 100.

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