Né le 27 avril 1904 à Redon (Ille-et-Vilaine) ; cheminot ; militant communiste.
René Nicolas, mécanicien de route au dépôt de Nantes-Mauves, était domicilié 53, rue du Gué Robert à Nantes. Il figure sur une liste « des agents suspects d’idées communistes » établie par la SNCF en septembre 1941. Suivant une note de la direction générale de la Sûreté nationale du 20 septembre, il était « militant communiste connu [...] autrefois très actif ». Il avait été interné au camp de surveillance du Croisic le 26 septembre 1940 et libéré le 16 avril 1941, par suite d’une déclaration par laquelle il s’engagea à ne plus faire de politique. Suivant ce rapport, il « avait d’ailleurs rompu avec le PC, au moment où celui-ci avait admis des ctholiques parmi les adhérents ». Très étroitement surveillé, Nicolas n’aurait « plus fait aucune politique ».
Marié, il était père de quatre enfants.
SOURCE : Notes de Carlos Fernandez.