SEPTIER Edmond

Né le 4 octobre 1841 à Paris ; y demeurant, 31, place Dupleix (XVe arr.) ; couvreur ; communard.

Il était marié, sans enfant. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 5e compagnie sédentaire du 45e bataillon de la Garde nationale. Il fit état de varices pour se soustraire au service de guerre. Il ne fit aucune service de fin février (armistice) au 18 mars 1871. Le 2 avril, il se trouvait à Châtillon. Il quitta le 45e bataillon vers le 10 mai, et se fit incorporer au 165e bataillon ; les Prussiens le firent prisonnier le 27 mai.
D’après le propriétaire de sa maison, il ne s’était jamais occupé de politique, et il était bon travailleur. D’après le commissaire de police, au contraire, il avait une conduite et une moralité mauvaises, une probité « plus que douteuse ». Condamné, le 10 février 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée le 6 juillet 1872 en deux ans de prison avec privation des droits civiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70928, notice SEPTIER Edmond, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 juillet 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/755.

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