Né le 19 juin 1843 à Verdun (Meuse) ; tailleur d’habits, il était aussi concierge de la maison ; communard.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 6e compagnie sédentaire du 95e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871. Il avait aidé à perquisitionner chez deux gardiens de la paix qui habitaient dans sa maison.
Il fut condamné, le 5 décembre 1871, par le 10e conseil de guerre, à cinq ans de prison. Selon un rapport du directeur de Landerneau en date du 23 juillet 1876. Simon avait écrit à ses parents antérieurement à septembre 1875 : « Nous ne devons pas rougir d’avoir servi la Commune, je m’en fais honneur et gloire, et mes enfants, je les instruirai plus tard de tout ce qui s’est passé. » Simon fit néanmoins deux recours en grâce, d’ailleurs rejetés, le 17 mai 1874 et le 8 septembre 1875. Il ne parlait pas de repentir.
Il demeurait à Paris, 34, rue Saint-Louis-en-l’Île (IVe arr.). Marié, il était père de deux enfants.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/773, n° 9384.