SOLIN Eugène, Édouard

Célibataire, père de deux enfants, il vivait en concubinage depuis dix-huit ans. Il appartint à la 8e compagnie du 133e bataillon fédéré. Antérieurement, il avait subi trois condamnations pour outrages envers des agents. Arrêté après l’insurrection, il fut libéré le 21 septembre 1871 sur un non-lieu. Incarcéré le 6 janvier 1873, il fut accusé d’arrestation illégale et menaces de mort sous la Commune.
Condamné, le 22 janvier 1873, par le 19e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité, il vit sa peine commuée le 14 février 1878 en vingt ans de travaux forcés ; il obtint la remise du reste de sa condamnation en 1879 sous condition d’expulsion ; il rentra en 1880 par le Tage.