Né le 7 décembre 1830 à Paris ; ouvrier corroyeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant. Il était garde au 76e bataillon ; ce bataillon avait combattu, le 27 mai 1871, porte de Romainville ; mais Tad’Homme « a nié sa participation à l’insurrection » à partir du 25 mars. Un patron certifia qu’il avait travaillé chez lui du 20 au 27 mars, du 24 au 29 avril et du 2 au 21 mai ; « sommiers et casier judiciaire » avaient été incendiés.
La police le qualifiait d’ » ivrogne ». On l’arrêta le 25 juin 1871. Condamné, le 20 mars 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.