TESTU Léon, Marcel

Né le 10 septembre 1847 à Arcueil, arr. de Sceaux (Seine) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège il était garde à la 1re compagnie de marche du 217e bataillon de la Garde nationale et il continua son service sous la Commune de Paris ; le 4 avril 1871, il se trouvait au plateau de Châtillon ; au début de mai, à Malakoff ; il rentra chez lui le 21 mai et y demeura, dit-il, jusqu’au 23, puis resta ce même jour cinq heures à la barricade de la rue d’Enfer ; il passa ensuite deux nuits à la barricade de la place Jeanne-d’Arc (XIIIe arr.).
Il fut condamné, le 14 mars 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple ; autorisé le 10 décembre 1873 à habiter la Grande-Terre, il devint concessionnaire à Moindon ; bien noté en déportation, il obtint la remise de sa peine le 14 février 1878 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 et il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71580, notice TESTU Léon, Marcel, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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