THIRIET Étienne

Né vers 1844 à Berjen — Berg (?) (Bas-Rhin) ; demeurant à Paris, passage Tournus (XVe arr.) ; couvreur ; communard, mort en détention.

Il était célibataire. Il avait subi trois condamnations, dont une à six mois de prison, pour rébellion, voies de fait sur des agents et vol.
Ancien militaire, il avait été rappelé à l’activité au moment de la guerre franco-prussienne ; puis, licencié en mars 1871, il était resté à Paris ; il serait entré comme simple garde au 178e bataillon fédéré, dans une compagnie sédentaire, dit-il. On l’arrêta le 27 mai à Belleville, près de la porte de Bagnolet, après qu’il fut sorti de Paris par la porte de Romainville.
Il fut condamné, le 4 mai 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple ; sur son dossier figure la mention « Décédé — classer — 21 mai 1879 ». Il était mort le 27 juin 1873 au dépôt des déportés de la citadelle de Saint-Martin-de-Ré, en attente d’embarquement.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71748, notice THIRIET Étienne, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/792. — Note de Louis Bretonnière.

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