Né le 5 janvier 1830 à Cervon (Nièvre) ; demeurant à Paris ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Ancien militaire, il avait été nommé, lors du 1er Siège, sergent à la 3e compagnie de marche du 177e bataillon de la Garde nationale ; il conserva ce grade après le 18 mars 1871 ; il se serait réfugié le 25 mai chez Admette, marchand de vins, rue Harvey (XIIIe arr.). Il était délégué de sa compagnie, mais nia en avoir exercé les fonctions ; toutefois, une pièce était signée de lui en cette qualité.
Condamné, le 30 avril 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.