Né le 11 octobre 1834 à Tonnerre (Yonne) ; chauffeur ; communard.
Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné en 1854 à 20 f d’amende pour coups, et en 1858 à un mois de prison pour vol.
Ancien brigadier au 8e régiment de chasseurs, il servit comme caporal, pendant le Siège et sous la Commune de Paris, à la 5e compagnie de marche du 224e bataillon de la Garde nationale. Le 23 mai 1871, il se trouvait avec les fédérés qui tentèrent de faire sauter le pont du chemin de fer de ceinture dans la rue de Flandre (XIXe arr.), et auxquels on attribua l’incendie des docks de la Villette.
Les renseignements recueillis sur lui étaient mauvais : d’après une lettre anonyme, il aurait « pris la parole dans les clubs de l’église de la Villette et parlé de fusiller ceux qui ne marchaient pas ». Condamné, le 2 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à huit ans de détention, il obtint une remise de trois ans. En 1876, sa femme était cuisinière à Paris. Selon un rapport du 24 juillet 1875, il eut de très bonnes notes à Belle-Île.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/760.