Né le 16 juin 1844 à Saint-Loup-d’Ordon (Yonne) ; demeurant à Paris, 15, rue du Petit-Pont (Ve arr.) ; cordonnier ; communard.
Il était célibataire. Pendant la Commune de Paris, il fut simple garde à la 1re compagnie de marche du 248e bataillon de la Garde nationale ; on l’arrêta à la mairie de Belleville, le 28 mai 1871.
« Le commissaire du gouvernement estime que Veron a peut-être subi la pression qui a été exercée sur certains corps de métiers et particulièrement sur celui des cordonniers » — l’appréciation est curieuse. Condamné le 29 mai 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée le 13 septembre 1872 en trois ans de prison avec privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/769.