VINCENT Ferdinand, Dominique

Ancien militaire, il avait été nommé pendant le Siège sergent à la 2e compagnie du bataillon des Volontaires de Montrouge. Après le 18 mars 1871, il devint lieutenant à la même compagnie ; il participa aux sorties de Châtillon et d’Issy.
Il avait de bons antécédents. Il fut condamné, le 30 octobre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques. Le 15 janvier 1872, il vit sa peine commuée en déportation simple avec privation des droits civiques. En Nouvelle-Calédonie, il fit partie de la Tierce, société secrète constituée par certains déportés et il fut noté pour sa mauvaise conduite. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.

Demeurant à Paris, il était marié, sans enfant.