Né le 28 février 1894 à Marly-le-Roi (Seine-et-Oise, Yvelines), mort le 19 novembre 1958 à Saumur (Maine-et-Loire) ; électricien aux chemins de fer ; militant communiste ; syndicaliste CGTU ; secrétaire du comité antifasciste d’Angoulême (Charente).
Fils d’un terrassier et d’une journalière, André Quéré était électricien aux chemins de fer de l’État à la gare d’Angoulême (Charente). Membre du Parti communiste, il militait à l’Union départementale CGTU. Il intervint le 15 avril 1923 au congrès de l’UD qui se tint à la Bourse du Travail d’Angoulême et élut Charles Chatenet* secrétaire général. André Quéré lui succéda en 1924 et 1925 puis devint en 1926 le secrétaire adjoint de Charles Doucet* à la 14e Union régionale unitaire (Charente, Vienne et arrondissements de Niort et de Melle, Deux-Sèvres). Il représenta l’UD au comité confédéral national de janvier 1926.
André Quéré avait signé en octobre 1925 la lettre au Comité exécutif de l’Internationale communiste, dite Lettre des « 250 », qui critiquait l’application de la « bolchevisation » par la direction du Parti communiste.
Lorsqu’au congrès des trois rayons du Parti communiste de la Charente, le 6 juin 1926, se constitua à Angoulême un comité antifasciste, Quéré en devint le secrétaire, Réthier le trésorier, Berger Raymond, des Jeunesses communistes, le trésorier adjoint. Quéré assista au IVe congrès de la CGTU (Bordeaux, 19-24 septembre 1927).
Il quitta le Parti communiste en 1928 pour rejoindre le groupe de la Révolution prolétarienne. Vers 1930, il était secrétaire de l’Union locale CGTU d’Angoulême.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13104, 13106, 13584. — Arch. Dép. Gironde, 1 M 577.