RAVIER Benoît

Fils d’un paysan socialiste, membre du Parti socialiste SFIO depuis 1905, Benoît Ravier alla à l’école primaire jusqu’à l’âge de quatorze ans mais l’hiver seulement. Il fut influencé par un instituteur, secrétaire de section socialiste et, en 1911, il adhéra aux Jeunesses socialistes. En juillet 1914, il assista au dernier meeting de Jaurès tenu à Lyon-Vaise pour l’élection partielle destinée à pourvoir le siège laissé vacant par Marietton*. Mobilisé, il fit la Première Guerre mondiale, fut blessé et cité.
Entré à la Compagnie de chemin de fer PLM en 1919, Benoit Ravier fit la grève de 1920 à Villevert-Albigny (Rhône). Il passa ensuite au syndicat unitaire. En janvier 1930, il donna son adhésion au Parti communiste, puis, en 1935, il fut élu conseiller municipal d’Albigny sur la liste du Bloc ouvrier et paysan. Sur le plan syndical, il remplissait les fonctions de délégué suppléant de la CGT pour sa catégorie professionnelle.
Au début de 1940, son affectation spéciale fut résiliée et, le 29 janvier, il fut intégré à une unité où son capitaine le faisait ouvertement surveiller. Il participa à la Résistance et, en 1944, entra au comité local de Libération d’Albigny. Il redevint deuxième adjoint au maire. Jusqu’en 1968, il fut membre du comité de la section du PC et vice-président de la section locale de l’Association républicaine des anciens combattants. En 1970, il était membre de la section rhodanienne de l’Amicale des Vétérans du PC.