Né le 19 septembre 1877 à Fleury d’Aude (Aude) ; mécanicien ; un des fondateurs de la section locale du Parti socialiste SFIO ; puis proche du communisme ; révoqué en 1910 à la suite de la grève des cheminots ; puis en 1920 ; secrétaire de l’Union locale CGT de l’Aude.
Mécanicien à la Compagnie des chemins de fer du Midi à Narbonne (Aude), Léonce Raynaud fut l’un des fondateurs de la section locale du Parti socialiste SFIO. Il fut révoqué en 1910 à la suite de la grève des cheminots.
Aux élections cantonales de décembre 1919, manifestant déjà sa sympathie pour la IIIe Internationale, il avait opposé sa candidature à celle du maire socialiste de la ville, le docteur Ferroul et n’avait recueilli que 237 voix sur 9 918 inscrits. Il était désigné alors comme cheminot syndiqué. En 1920, il résidait à Perpignan. Secrétaire de l’Union locale CGT de l’Aude, il présida le 1er mars 1920 à la Bourse du Travail de Perpignan, la réunion du syndicat CGT des cheminots qui décida de la grève, votée à une forte majorité (voir. Louis Dessang) Il fut avec A. Carbonne et Gleizes, parmi les principaux animateurs de la grève ce qui semble lui avoir valu d’être révoqué une seconde fois. Dans le courant de mai, il s’attacha tout particulièrement à obtenir en faveur de ses camarades, l’appui du syndicat des ouvriers agricoles de Coursan. Ceux-ci manifestèrent assurément leur sympathie au mouvement mais ne déclenchèrent pas eux-mêmes la grève. Il rejoignit le Parti communiste après la scission de Tours.
En 1935, Léonce Raynaud était recensé comme commerçant, puis à partir de 1945, comme cultivateur. Léonce Raynaud mourut le 21 novembre 1956 à Narbonne (Aude).
SOURCES : Arch. Dép. Pyrénées-Orientales, VII S, liasse 4. — Notes de R. Debant. — Rens. mairie de Narbonne.