MARFOURE Henri

Secrétaire du groupe de « la Jeunesse socialiste de Givors », Marfoure fit paraître dans le Peuple du 14 septembre 1897 un manifeste aux conscrits de 1896 où il appelait les futurs soldats à ne jamais tirer sur « leurs frères de chaîne et de misère », où il condamnait la « patrie, chose abjecte » affamée de chair vive ». Il conviait les conscrits à travailler à la « suppression de la bourgeoisie » pour supprimer « ces armées de torture ».
Devant l’ouverture de poursuites à son encontre, il démissionna du groupe de la Jeunesse socialiste de Givors. Il fut congédié de la verrerie Neuvesel en raison de la propagande révolutionnaire qu’il y faisait mais, en décembre 1897, il retrouva du travail à l’usine Fives-Lille.
En fait il cessa toute activité militante.