Né vers 1834 ; marié, père de famille. Ouvrier corroyeur, il exploitait à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), avec sa femme, un débit de boissons fréquenté par des filles publiques, dit un rapport de police qui jugeait Poirier d’intelligence médiocre, ivrogne et brutal. Il était membre de la chambre syndicale et de la société de secours mutuels de sa profession. Il les représenta aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre 1876. Voir Bridier R.
SOURCE : Arch. Nat. F7/12 488.