ROUSSELET Jean, Georges, Marie

Par Madeleine Singer

Né le 5 mai 1933 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mort le 13 mai 1996 à Montpellier (Hérault) ; agrégé de lettres classiques, maître de conférences de latin ; membre du comité national du Syndicat général de l’Éducation nationale (SGEN) de 1958 à 1972 en qualité de secrétaire académique de Nancy.

Jean Rousselet était le troisième des sept enfants d’Anne-Marie Patoz et de Michel Rousselet, agrégé de grammaire, professeur au lycée Henri Poincaré de Nancy. Celui-ci était un pédagogue attentif et inventif, passionné de recherche pédagogique. Il publia divers ouvrages sur l’enseignement du latin et le rôle des parents dans l’accompagnement de leurs enfants. Engagé dès la Libération au service de l’enfance et de la jeunesse inadaptée et délinquante, il fut président de l’Association lorraine de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence inadaptée, devenue par la suite le Centre régional de l’enfance et de l’adolescence inadaptée (CREAI).

Jean Rousselet fit ses études secondaires au lycée Henri Poincaré de Nancy. Titulaire du baccalauréat en 1950, il entra en classes préparatoires au lycée Louis- le-Grand à Paris. Il obtint la licence ès lettres classiques en 1953 et fut admis l’année suivante à l’École normale supérieure (Ulm). Il soutint en 1956 un diplôme d’études supérieures sur Grégoire de Nysse et fut victime, le samedi de la Pentecôte, d’un grave accident de la route qui lui laissa toute sa vie des séquelles plus ou moins gênantes ; aussi fut-il réformé. Admis en 1957 à l’agrégation, il fut nommé au lycée Henri Poincaré de Nancy et un an plus tard assistant à l’Université de la ville. Maître-assistant en 1964, puis maître de conférences en 1975, il y prit sa retraite en 1995.

Il avait entrepris une thèse de patristique, « ce qui était pour lui, dit Claude Pair, la meilleure manière de conjuguer son amour du latin et sa foi profonde ». Après avoir songé à étudier un Père grec, Grégoire de Nysse, il se consacra à Saint Augustin, sous la direction d’Henri Marrou*. S’il a peu publié, c’est qu’il assuma avec son enseignement, de multiples responsabilités. Il fut membre du conseil de son UFR (unité de formation et de recherche), responsable du Premier cycle en lettres. Il dirigea de 1970 à 1982 le Centre pédagogique régional (CPR) où il fut à l’origine de la première expérience de stages en responsabilité. Il s’était beaucoup impliqué dans la pédagogie du latin, fondant en 1981 l’Association lorraine des professeurs de langues anciennes. Nommé en 1982 auprès du Recteur chef de la mission académique de formation des personnels de l’Éducation nationale (MAFPEN), il occupa ce poste jusqu’en 1988. Pendant cette période, il monta de toutes pièces le dispositif de formation continue des personnels de l’Éducation nationale.

Il avait épousé en février 1959 Suzanne Mestre, ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay, originaire du Languedoc ; ils avaient fait connaissance pendant qu’ils étaient tous deux membres actifs de la Fédération française des étudiants catholiques (FFEC). Bi-admissible à l’agrégation de philosophie, celle-ci fut de 1959 à 1962 chargée de la formation professionnelle des élèves-maîtresses pour la pédagogie à l’École normale de Nancy. Mais après la naissance de leur deuxième enfant, elle fut emportée en 1962 par une leucémie aiguë. L’année suivante Jean Rousselet se remaria avec Colette Gibert qui était professeur de sciences au collège d’enseignement général (CEG) de Lunel (Hérault). C’était une amie proche de Suzanne, toutes deux ayant fait ensemble leurs études à l’École normale de Montpellier. Colette Gibert se consacra aux deux enfants de son mari et aux quatre qui vinrent les rejoindre. Après de brillantes études supérieures, ceux-ci s’engagèrent sur des voies variées : un médecin généraliste, un haut fonctionnaire au ministère des Finances, un chercheur en biologie moléculaire, une éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse, un ingénieur civil des Ponts et chaussées, un ingénieur chimiste.

Les charges de l’enseignement et les joies de la vie familiale ne détournaient pas Jean Rousselet d’autres engagements car il militait depuis sa jeunesse. Au lycée Louis-le-Grand, il avait été « Prince Tala » (ceux qui vonT-À-LA messe) selon l’expression d’Antoine Prost* qui ajoute : « Il avait beaucoup d’admiration pour l’abbé Brien, l’aumônier de la rue d’Ulm ». Jean Rousselet appartint en 1955-1957 au bureau de la FFEC où il fut secrétaire pour l’action sociale. C’est dans ce groupe de khâgneux normaliens parisiens que naquit en 1955 Vin nouveau dont Jean Rousselet était, écrivait-il, un des fondateurs. Cette petite revue se voulait une revue de réflexion chrétienne sur des sujets d’actualité. Jean Rousselet adhéra au SGEN dès sa nomination en qualité de professeur. En mai 1959 il siégeait au comité national en tant que secrétaire académique, membre de droit de cet organisme. Il assista à la commission administrative du Second degré où il se préoccupa des examens et de l’organisation des vacances ; il avait assez de contact avec l’Union nationale des associations familiales (UNAF) pour informer la commission administrative que ce groupement souhaitait avoir sur ce sujet des rencontres avec des syndicalistes. Lors du congrès de 1960, il passa bien entendu à la commission administrative du Supérieur, à laquelle il participa assidûment jusqu’à ce que la maladie et la mort de sa femme l’amènent en 1962-1963 à se faire remplacer par Robert Derathé, professeur à l’université de Nancy. Mais dès l’été 1964, on le retrouva au comité national où il demeura jusqu’en 1972.

Ses interventions au comité national portèrent notamment sur les problèmes confédéraux. En décembre 1961 il exposait la situation difficile du SGEN à Nancy car le Syndicat participait à un rassemblement politico-syndical pour la paix en Algérie et la défense des libertés, rassemblement dont l’Union départementale (UD) CFTC était absente en vertu des directives de la Confédération ; les dirigeants de la CFTC étaient alors engagés dans la constitution d’un front commun des organisations non-communistes. Jean Rousselet signalait donc avec Pierre Ayçoberry l’incompréhension des militants étudiants pour les positions prises par la CFTC depuis l’automne. Participant le 3 décembre 1964 à la commission des problèmes confédéraux que le SGEN avait créée au congrès de 1964, Jean Rousselet y souligna l’importance du travail dans les Unions locales (UL), demanda qu’il n’y eut pas de spécialisation des militants, chargés les uns des problèmes confédéraux, les autres des problèmes relevant de l’Éducation nationale car l’interpénétration des deux plans devait être effective à tous les niveaux. C’est pourquoi lui-même se préoccupait de pédagogie : il intervint vigoureusement avec Paul Vignaux au congrès de 1966 pour que la commission des problèmes sociaux- pédagogiques prît en compte le point de vue de l’Enseignement supérieur sur la formation des maîtres. Aussi lors du débat public que le SGEN organisa sur cette question à Paris, le 20 février 1971, on retrouva Jean Rousselet sur une photo de Syndicalisme universitaire, aux côtés de Laure Cartier, secrétaire du Second degré. Jean Rousselet se souciait également de la laïcité et participa à la commission de défense du service public, réunie à l’issue du comité national, le 1er novembre 1966. Le SGEN avait constitué cette commission, le 16 octobre 1965, autour des animateurs parisiens : il s’agissait d’alerter l’opinion publique, vu la multiplication des mesures d’aide à l’enseignement privé, prises par le gouvernement de Georges Pompidou.

Nous ne pouvons nous étendre sur les autres interventions de Jean Rousselet au comité national, soit pendant les démêlés que la CFDT eut avec la « CFTC maintenue » après le congrès de 1964, soit lors du débat public de la CFDT avec la CGT dans les années 1971- 1972. Nous devons en effet nous attarder sur la crise de Mai 1968. Lui-même, à l’université de Nancy II sut, dit un de ses collègues, se montrer « ouvert et ferme, sans aucune démagogie ». Mais au sein du SGEN, surgit une minorité qui contesta les prises de position du bureau national. Comme Paul Vignaux ne se représentait pas au congrès de 1970, le comité national de novembre 1969 se trouva donc en présence de deux candidatures au poste de secrétaire général : celle de Charles Piétri qui avait été prévue au congrès de mars 1968, mais qui suscitait maintenant des réserves ; celle de Jacques George, présenté par les « minoritaires ». Au cours des débats, Jean Rousselet insista sur la nécessité « d’assurer la continuité de l’organisation », sur la difficulté de voter au congrès où il devrait « ventiler les mandats » après une assemblée académique qui aurait été comme d’habitude « relativement peu nombreuse ». Lui-même, à ce comité national, vota le rapport de C. Piétri et s’abstint sur celui de Jacques George.

Jean Rousselet avait auparavant, le 26 octobre 1969, participé à une réunion des secrétaires académiques de l’Est, organisée à Dijon (Côte-d’Or) par Jean Cœurdevey. Tous pensaient que le SGEN ne pouvait « tirer aucun profit d’une dualité de candidature poussée jusqu’au vote du congrès et ainsi transformée, qu’on le veuille ou non, en rivalité pour la prise du pouvoir sur l’organisation et en opération de dénombrement des fractions opposées, dénombrement au reste plus que douteux ». C’est ce qu’il redit dans une lettre du 14 janvier 1970, adressée au bureau national au nom du bureau académique ; ce dernier jugeait que le souhait formulé par la majorité des secrétaires académiques de constituer une équipe unique de candidature au secrétariat général n’avait pas été prise suffisamment au sérieux par tous. Par son bulletin En Route, le bureau académique de Nancy allait donc organiser une consultation sur l’orientation du SGEN afin de pallier à la faible participation aux assemblées générales. Celle qui se tiendra devra interpréter les chiffres recueillis en fonction des débats et des commentaires accompagnant les chiffres envoyés. La délégation au congrès ne recevra pas de mandat impératif. Jean Rousselet ajoutait à titre personnel : « La chance la plus grande de démocratie syndicale serait offerte par la proposition d’amendements à un texte de base unique plutôt que par la division sur deux rapports » ; il déplorait que Jacques George « s’obstinât à refuser cette procédure ». Au congrès de 1970, C. Piétri fut élu par 61 % des suffrages, Jacques George en obtint 35 % et il y eut 4 % d’abstentions.

Il semble que dès lors Jean Rousselet ait songé à quitter le poste de secrétaire académique car il allait à la rentrée de 1970 assumer la direction du CPR. Il comptait sur Jean Riedinger, professeur agrégé de philosophie au lycée Georges de La Tour à Nancy ; mais celui-ci, secrétaire Second degré pour l’académie, devait lui-même trouver un remplaçant. Ce fut chose faite à la rentrée de 1972. Jean Rousselet y tenait d’autant plus que la section académique était favorable à l’équipe des « minoritaires » qui avait pris le pouvoir au congrès national de mars 1972 alors que lui-même était plutôt d’un avis opposé. En outre depuis 1969, présenté par le SGEN, il siégeait au Comité consultatif des universités (XIème section : philologie et littérature anciennes) et allait être réélu en 1973, soutenu à la fois par le SGEN et le SNESup.

En 1972, Jean Rousselet avait d’autant plus besoin de souffler un peu que, secrétaire académique, il avait en même temps assumé de lourdes responsabilités au sein de l’UD CFTC-CFDT de Meurthe-et-Moselle dont il quitta le bureau également en 1972. D’après les militants qui ont travaillé avec lui, Roger Amet et René Carême, Jean Rousselet fut élu en 1958 au conseil de l’UD car il avait vite vu que celle-ci avait besoin d’un rajeunissement, comme le dit Claude Pair dans la notice qu’il fit paraître dans le bulletin des anciens élèves de l’ENS. Jean Rousselet travailla aussitôt avec R. Carême, également élu au conseil de l’UD, à préparer l’évolution de la CFTC ; ce dernier s’en était déjà occupé dans la section Métaux dont il était le permanent régional ; le SGEN était évidemment favorable à cette évolution. Il leur restait à convaincre quelques camarades de l’EDF, des verreries et du textile. Ils constituèrent ainsi une forte majorité qui en 1962 élit Jean Rousselet comme secrétaire général et R. Carême comme président. Ceux- ci n’eurent pas la tâche facile car le secrétaire général antérieur, Pierre Colin, qui n’acceptait pas une possible évolution, avait démissionné, mais quitta seulement les locaux administratifs et continua à occuper le logement de fonction attenant au siège de l’UD. Sa secrétaire, avant de partir, avait fait disparaître tous les documents et archives.

En 1964 R. Carême ayant rejoint le siège de la Confédération à Paris, Jean Rousselet devint président, avec Tony Troglic comme secrétaire général. Sa présence et son influence contribuèrent, dit R. Amet, au maintien dans la CFDT du syndicat des mineurs de fer, aux réunions desquelles il participait. Celui-ci qui était contremaître textile dans les Vosges, était arrivé à l’UD de Meurthe-et-Moselle en 1963, en qualité de permanent et en devint secrétaire général en 1966. Cette année-là Jean Rousselet fut élu président de la commission d’action politique de l’UD. Or la CFDT ayant signé le 10 janvier 1966 un accord avec la CGT, il fut un acteur de l’unité d’action, prenant part à toutes les réunions intersyndicales. Son action durant cette période a été remarquablement évoquée par R. Amet : Jean, dit-il, a toujours été très proche des salariés des petites entreprises. Il a travaillé activement au développement des sections d’entreprises, n’hésitant pas à aller sur le terrain. Il fut présent dans les grèves et tout particulièrement en 1968. Roger Amet conclut en disant que la présence et la participation de Jean Rousselet, y compris aux portes des usines, avaient permis le renforcement de l’UL de Nancy qui avant 1963 n’existait que sur le papier ; il a contribué à l’expansion de la CFDT tant sur le plan idéologique que pratique.

C’est à titre de président que Jean Rousselet fut invité aux États-Unis en juin et juillet 1968 par le State department car plusieurs entreprises métallurgiques importantes se trouvaient en Meurthe-et-Moselle, comme le disait Paul Vignaux dans sa lettre du 4 mars 1968, adressée à Victor Reuther, directeur du département international de l’UAW (syndicat de l’automobile) : il demandait à celui-ci une liste de noms et d’adresses de syndicats ou d’universitaires proches du mouvement ouvrier afin que Jean Rousselet qui devait aller jusqu’en Californie, pût les inscrire à son programme. En fait Jean Rousselet dut solliciter l’annulation de ce voyage : il n’était pas question qu’il abandonnât son Université au moment où une crise importante la secouait. Le voyage eut lieu en mars-avril 1969, les crédits votés à cet effet aux États-Unis ayant pu être reportés.

Jean Rousselet avait, à la rentrée de 1968, quitté son poste de président car il était trop pris par son enseignement ; mais il demeura encore quatre ans au bureau de l’UD. Il trouva en 1980 une sorte de prolongement à son action syndicale en acceptant la direction de l’Institut régional du travail de Nancy, rattaché à son Université, Institut dont une des fonctions est justement de contribuer à la formation des dirigeants syndicaux. Il développa dans cet Institut les centres de recherches et la coopération internationale, tout en réhabilitant un bâtiment universitaire abandonné, le « château de Montbois » ; il put y installer l’Institut dans des locaux modernes, mieux adaptés au développement de ses activités croissantes. Il conserva cette direction jusqu’à la retraite.

Par ailleurs Jean Rousselet ne se désintéressait pas de la politique, bien qu’il ne pût en cumuler les responsabilités avec celles qu’il assumait sur le plan syndical. Membre du Parti socialiste unifié (PSU) de la fin des années soixante jusqu’en 1974, il adhéra alors au Parti socialiste (PS). Mais il n’hésitait pas à conditionner son adhésion au respect de ses convictions personnelles, ce qui l’amena à quitter momentanément le parti en 1990, pour ne pas cautionner par ses cotisations qui étaient très élevées, des choix de gestion interne qu’il réprouvait. Il fut, dit François Borella, un adhérent de base « actif » qui, lors des élections municipales, était à la disposition de la tête de liste pour occuper la place que ce dernier souhaitait, tout en demandant à ne pas être élu. Lors des élections partielles de juin 1969, motivées par la démission de 28 membres du conseil municipal de Nancy, Jean Rousselet fut 22e sur une liste PSU conduite par F. Borella à qui nous devons ces renseignements. En février 1970, le conseil municipal ayant été dissous par décret, Jean Rousselet occupa la 9ème place sur la liste PSU. En mars 1971, lors du renouvellement normal des conseils municipaux, il fut 17e sur la liste PSU toujours conduite par F. Borella. En mars 1983, le PS et le Parti communiste (PC) présentèrent une liste d’union dirigée par F. Borella : celle-ci eut 45 élus sur 53, Jean Rousselet étant 53e. Il ne fut pas candidat aux élections de 1989, mais le redevint en 1995 : 15ème sur une liste d’union PS-PC-Ecologistes qui eut sept élus. Ainsi il mit pendant de longues années sa notoriété au service de ses idées politiques.

Le militantisme ne l’empêchait pas d’avoir la passion de la musique. Violoniste de talent, il participa comme violon, puis comme alto, à un orchestre de Nancy dont il avait été l’un des initiateurs. Il en avait choisi le nom : « Gradus ad Musicam ».

La mort ne lui laissa pas le temps d’avoir une retraite féconde dans l’Hérault dont Colette comme Suzanne étaient originaires et dont il avait fait son pays d’élection. Il était plein de projets, songeant à reprendre ses travaux sur Saint Augustin, comme il me l’écrivait le 16 septembre 1995. Il ajoutait dans cette lettre : « Latiniste je crois indispensable de revoir et redéfinir les études classiques dans notre système de l’enseignement secondaire. Si je peux me faire entendre par R. Fauroux ou M. Serres (deux vieux amis), je serai peut-être encore une fois un peu utile ». Une commission chargée de « conduire la consultation sur le système éducatif » venait en effet d’être installée le 11 septembre. Elle était présidée par Roger Fauroux, ancien élève de l’ENS et de l’ENA (école nationale d’administration). Michel Serres, également ancien élève de l’ENS, en était l’un des vingt-quatre membres. Cette commission rendit son rapport le 20 juin 1996, c’est-à-dire peu après la mort de Jean Rousselet. Celui- ci avait reçu le 30 novembre 1995 la cravate de commandeur dans l’ordre des Palmes académiques. Il prononça à cette occasion une allocution qui le définissait bien, disant que « la seule ambition de (sa) vie », c’était « le service de (ses) élèves et de (ses) étudiants ». Etant un « passionné peu compétent », il avait fait « un parcours hasardeux, mais passionné entre ces deux marges : l’ambition du service et l’humilité de la responsabilité ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article87606, notice ROUSSELET Jean, Georges, Marie par Madeleine Singer, version mise en ligne le 21 avril 2010, dernière modification le 21 avril 2010.

Par Madeleine Singer

SOURCES : M. Singer, Le SGEN 1937-1970, Thèse Lille III, 1984, 3 vol. (Arch. Dép. Nord, J1471) ; Histoire du SGEN, Presses universitaires de Lille, 1987. ; Le SGEN. Des origines à nos jours, Paris, Le Cerf, 1993, collection Histoire. (Arch. Dép. Nord, J1578). — Syndicalisme universitaire (1959-1973). — Acte de naissance de Jean Rousselet, mairie de Nancy, 3 septembre 1999. — Lettre de Jean Rousselet à M. Singer, 16 septembre 1995. — Lettres de Colette Rousselet à M. Singer, 29 novembre 1999, 17 février 2000. — Brochure contenant le discours de Jean Rousselet du 30 novembre 1995 et la notice rédigée par C. Pair (avec la collaboration de Antoine Prost) pour le bulletin de l’Association des anciens élèves de l’ENS (1998-I). — Lettre de Antoine Prost à M. Singer, 13 novembre 1999. — Lettre de J. Riedinger à M. Singer, 13 septembre 1999. — Lettre de Pierre Barral, ancien professeur de l’université de Nancy II, à M. Singer, 27 août 1999. — Lettres de R. Amet à M. Singer, 16 octobre 1999, 24 novembre 1999. — Lettres de R. Carême à M. Singer, 18 septembre 1999, 19 octobre 1999. — Lettre de Jean-Marie Conraud, ancien secrétaire général de l’Union régionale CFDT de Lorraine, à M. Singer, 2 décembre 1999. — Lettre de F. Borella à M. Singer, 13 octobre 1999 (archives privées).

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