Par Claude Pennetier
Né le 10 septembre 1912 à Paris (Xe arr.) ; ouvrier pâtissier puis ouvrier métallurgiste ; militant des Jeunesses communistes en région parisienne ; élève de l’école du KIM à Moscou.
Fils d’un métallurgiste et d’une femme de ménage, Joseph Brunier fréquenta pendant six ans l’école primaire et en sortit à treize ans. Il travailla comme apprenti pâtissier puis pendant quelque temps aux chemins de fer de l’Etat, avant d’entrer chez Citroën pour faire un travail militant pour les Jeunesses communistes. Militant du Secours rouge, il avait adhéré à la JC en août 1930 et été rapidement associé au bureau régional comme responsable antimilitariste. En 1931-1932, il fut envoyé à l’école du KIM à Moscou. Les évaluations qui figurent dans son dossier évoluent de la réserve (“ Intelligent, curieux, bavard, pas très sérieux, prétentieux”) à plus de nuance : “Très intelligent. C’est le meilleur élève de la jeunesse à l’école. Il a fait des progrès politiques sérieux. Il lui reste encore certaines survivances anarchistes qu’il peut éliminer rapidement. Ce camarade assimile bien les études et peut devenir un militant actif des JC. Il est énergique. Dans les discussions du KIM, il a marqué certaines résistances à la ligne du KIM mais depuis, il a fait des pas sérieux dans l’appréciation des décisions du KIM. 25 avril 1932).
Par Claude Pennetier
SOURCES : RGASPI, 495 270 912. — Recherches infructueuses dans l’état civil du Xe.