TESTE Léon
Par Jean Maitron et Claude Pennetier
Né le 13 août 1888 à Saint-Germain-des-Prés (Tarn) ; secrétaire du syndicat des cheminots du Midi à Castres (Tarn), révoqué après les grèves de février-mai 1920 ; communiste ; conseiller municipal de Castres.
Fils d’un homme d’équipe à la gare de Toulouse, Léon Teste, secrétaire du syndicat des cheminots du Midi à Castres (Tarn), fut révoqué après les grèves de février-mai 1920 et devint comptable. Il entra au conseil municipal le 30 novembre 1919 sur une liste dirigée par le socialiste Henri Sizaire* et composée de neuf socialistes SFIO, neuf radicaux et neuf divers.
Léon Teste fut le seul conseiller municipal de Castres à rejoindre le Parti communiste après le congrès de Tours (décembre 1920). Il assurait la fonction de trésorier de la Fédération communiste en novembre 1921 et représenta le Tarn à la conférence interfédérale de Toulouse (Haute-Garonne) tenue le 2 janvier 1922.
Le Parti communiste le présenta au conseil d’arrondissement dans le canton de Castres le 14 mai 1922 et en juillet 1925, ainsi qu’aux élections législatives de mai 1924 où il obtint 2 760 voix sur 97 627 inscrits. Léon Teste dirigea, sans succès, une liste communiste aux élections municipales de mai 1925.
En novembre 1936, il fut signalé comme étant membre de la commission administrative de l’Union départementale CGT du Tarn.
Par Jean Maitron et Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat. F7/13020. — L’Ordre nouveau, 4 novembre 1921. — L’Ordre communiste, 6 janvier 1922. — Le Cri des travailleurs, 1922-1925. — Lettre du bibliothécaire de Castres (1976).— La Voix du peuple, organe officiel mensuel de la CGT, novembre 1936(BNF, Gallica). — Notes de Louis Botella.