ALBERT André

Domicilié à Bordeaux (Gironde), marié en 1925, André Albert, dont le père était représentant, suivit les cours d’une école professionnelle de commerce et d’industrie et devint employé de commerce. Militant du Parti communiste depuis l’année précédente, il fut arrêté par la police le 14 août 1925. Il adhéra au syndicat unitaire des employés en 1926.

Lors de la manifestation du 10 octobre 1926 à Bordeaux, les membres des JC étaient chargés du service d’ordre dirigé par André Albert. Celui-ci envoya le 5 octobre une lettre à certains d’entre eux, leur enjoignant de se mettre à sa disposition coiffés « du béret basque réglementaire » et munis du brassard déjà utilisé pour d’autres manifestations.

Membre de la cellule d’Ornano de Bordeaux, André Albert fut désigné au bureau du rayon de Bordeaux pour l’année 1928 (voir André Chaubet). D’après un rapport du 16 décembre 1929, la cellule d’Ornano avait été dissoute ainsi que la cellule des Employés dont Albert avait été secrétaire. André Albert était signalé dans ce même rapport comme « très actif ». Il fut trésorier du bureau régional jusqu’en 1934.

Un nommé Albert fut candidat du Parti communiste aux élections législatives de 1928. S’agit-il de André Albert ou de Jean Albert ?

En 1936, il était premier vendeur spécialiste en confection dans un magasin. Il en fut élu délégué syndical après les grèves de juin. Il assurait également le secrétariat de la région Bordeaux-Centre du PCF. depuis l’année précédente.

André Albert, qui avait été sergent d’infanterie lors de son service militaire, se porta volontaire en Espagne républicaine. Entré dans les Brigades internationales le 7 décembre 1936, il devint commissaire politique du bataillon Henri Barbusse puis de la première compagnie du Commune de Paris. Il fut blessé.

Rapatrié le 12 novembre 1938, il était en 1978 membre de la section Sud-Est de l’AVER.