ALBERTINI [Var]

Par Jacques Girault

Plusieurs autres Albertini militèrent à Toulon (Var) :

Albertini travaillait au service des Eaux de la ville. Le 14 novembre 1935, il devint trésorier général du syndicat réunifié du personnel des services publics de la ville. Il était membre de la commission exécutive de l’Union locale de la CGT en 1933.

Albertini, ancien receveur aux autocars Étoile, ancien secrétaire du syndicat CGT des employés, se porta volontaire pour les Brigades internationales en 1937.

Albertini Charles était le dirigeant à Toulon du groupe d’études sociales en 1930. Il était le rédacteur en chef de l’hebdomadaire Germinal et habitait chemin de la Loubière.

Albertini Étienne né à Toulon le 7 mars 1908, était le plus jeune fils d’un ouvrier immatriculé à l’Arsenal maritime, d’origine corse, qui avait trois enfants. Il ne reçut aucun sacrement catholique. Son père mourut en février 1914 ; sa mère travailla alors pour la Marine (fabrication de sacs de marins). Étienne Albertini, qui habitait le quartier de Saint-Roch, obtint le certificat d’études et débuta un apprentissage de chaudronnier sur fer en septembre 1923, à l’Arsenal. Devenu ouvrier ferblantier, il passa à la direction de l’Artillerie navale en août 1928. Il était alors membre du Parti communiste et de la CGTU. Trois mois plus tard, il partit effectuer son service militaire dans les chars en Tunisie.

Réintégré à l’Arsenal en février 1930, il fut affecté à l’atelier de mécanique à la Pyrotechnie. Marié à Toulon en février 1930, Étienne Albertini, membre de la commission administrative du syndicat CGTU, fut délégué au congrès antifasciste de Paris (Rouge-Midi, 10 juin 1933). Il fut, pendant quelques années, secrétaire d’une cellule communiste. À la conférence de la première section du Parti communiste, le 14 mars 1937, il fit le rapport de trésorerie. Dans le même temps, il jouait un rôle important dans le groupe : « Émancipation de la Corse ».

Le 5 novembre 1938, un rapport de police indiquait qu’Étienne Albertini venait de quitter le Parti communiste et le syndicat CGT dont il était membre de la commission administrative. Bien que l’enquête l’ait blanchi, il n’avait pu accepter les accusations portées contre sa gestion.

Il avait réussi l’essai de chaudronnier sur cuivre en juin 1937 et passa peu après, à l’atelier des forges. Mobilisé d’août 1939 à juillet 1940, il fut licencié de l’Arsenal le 31 octobre 1940 puis réintégré en mai 1941. Il avait entre temps travaillé trois mois aux tramways et quinze jours aux Grands travaux. Père d’un enfant, habitant le quartier de Claret, en mars 1941, selon la police, il était inscrit à la Légion des Combattants. Madame Albertini, dans sa lettre, pense qu’il n’en fut rien. Après la guerre, syndiqué à la CGT, sympathisant communiste, il travailla à l’Arsenal jusqu’au 1er mars 1964.

Il mourut à Toulon, le 24 décembre 1972

Albertini Eusèbe était le trésorier du groupe des Jeunesses socialistes SFIO du Mourillon en 1925.

Albertini Jean, ouvrier à l’Arsenal maritime, siégeait au bureau d’un meeting du comité d’action de l’Arsenal, CGT-CGTU en septembre 1934 au titre de la CGT. Le 10 octobre 1935, il était archiviste du bureau provisoire du syndicat réunifié. Cette responsabilité devint définitive le 4 novembre 1935 à la création du syndicat CGT des Travailleurs réunis de l’Arsenal maritime.

Albertini Joseph, ouvrier de l’Arsenal, anarchiste, était en mars 1930 un des principaux membres du groupe Sébastien Faure.

Albertini L., secrétaire du cercle socialiste Blanqui du Pont-du-Las à Toulon en 1925, était un des principaux militants socialistes SFIO du quartier en 1935.

Albertini Pierre, Horace, né le 15 mars 1896 à Toulon, fils d’un Corse, retraité de la Marine, était concierge de l’école Rouvière à Toulon. Membre de la SFIO, il passa en 1938 au Parti socialiste ouvrier et paysan, devint membre de la commission administrative fédérale et secrétaire général de la sous-section du deuxième canton. En 1941, la police indiquait qu’il était membre de la Légion. Marié à Toulon en avril 1947, il y mourut, le 16 mai 1974.

Albertini était ouvrier auxiliaire ajusteur à la compagnie de chemins de fer de Provence. Trésorier du syndicat CGTU, animateur de la grève d’octobre-novembre 1928, il fut renvoyé sans préavis pour avoir refusé de charger du charbon. La conseil général protesta le 22 mai 1929.

Jean Albertini fut élu trésorier-adjoint du syndicat CFTC des ouvriers de la Marine du port de Toulon, le 4 novembre 1944.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article90321, notice ALBERTINI [Var] par Jacques Girault, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 5 octobre 2018.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Nat. F7/13021 ; 13123 ; 13164. — Arch. Dép. Var, 4 M 46 ; 4 M 47 ; 4 M 48 ; 4 M 50 ; 4 M 55.2 ; 4 M 56.10 ; 4 M 59.2 ; 4 M 59.3 ; 4 M 59.4.4 ; 7 M 47 ; 3 Z 4.22 ; 3 Z 4.30 ; 3 Z 4.31. — Arch. Troisième Région Mar., matricule 9638, C N 14 ; dossier individuel 2 G 2.499.

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