Par Claude Pennetier
Né le 31 août 1886 à Saint-Étienne (Loire), mort le 5 mai 1953 à Saint-Just-Saint-Rambert (Loire) ; cheminot ; militant syndicaliste CGT ; conseiller municipal de Pantin ; militant socialiste SFIO puis du Parti socialiste de France ; résistant.
Fils d’un menuisier et d’une dévideuse, Joseph Tigrino entra en 1919 aux chemins de fer. D’abord en poste à Lyon, il fut affecté en qualité d’électricien à la gare de Pantin (Seine) et devint secrétaire en 1926 du syndicat CGT des cheminots de cette commune. Son syndicat regroupait 250 adhérents et avait un bureau composé de Élie Mainguet* et Henri Bertin*, secrétaires adjoints, Xavier Neracker*, trésorier, [Gabriel Jouaffré*, trésorier adjoint, et Gustave Melin*, archiviste. En 1927, le bureau avait la même composition mais Henri Bertin* avait été remplacé par Voinot*. En 1932, Tigrino était toujours secrétaire de son syndicat.
Élu le 5 mai 1929 conseiller municipal socialiste SFIO de Pantin, Joseph Tigrino suivit le maire Charles Auray* au Parti socialiste de France et conserva son mandat au scrutin du 5 mai 1935. Ayant été pressenti pour faire partie de l’assemblée municipale sous Vichy, il fut écarté et participa à la Résistance. Il retrouva son siège de conseiller à la Libération en faisant partie du conseil municipal provisoire sous l’étiquette de l’USR (arrêté du 4 novembre 1944).
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat. F7/13669. — Arch. PPo. 308. — Arch. Dép. Seine, DM3 ; vers. 10451/76/1 et 10441/64/2.