Par Claude Pennetier
Né le 7 janvier 1885 à Saint-Étienne (Loire), mourut le 6 novembre 1948 à Maisons-Alfort ;
Fils d’un « deuxième maître armurier de la marine » et d’une ménagère, marié à Collobrière (Var) le 8 janvier 1908, père d’une fille, domicilié à Saint-Ouen (Seine), Marius Garnier était instituteur dans cette ville depuis 1911. Il avait milité « dans les organisations révolutionnaires pendant plusieurs années » avant la scission de Tours. Garnier assura le secrétariat de la section communiste de Saint-Ouen en 1921 et 1922. Émile Cordon (voir ce nom) lui succéda le 14 octobre 1922 et entraîna la majorité de la section au Parti communiste unitaire, qui devint très vite l’Union socialiste communiste. Garnier ne semble pas avoir suivi Cordon. Selon un rapport de police de juin 1927, « depuis cette époque, il paraît avoir cessé toute participation dans ces groupements, néanmoins, ses opinions politiques restent toujours orientées vers les partis extrémistes ». Il était membre de l’ARAC.
Directeur d’école à la retraite, Marius Garnier fut élu conseiller municipal communiste de Maisons-Alfort (Seine) le 13 mai 1945. Il fut réélu le 19 octobre 1947 mais il cessa ses fonctions le 10 novembre 1948 en raison de son état de santé.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. PPo. 50, juin 1927.—Arch. Com. Saint-Ouen.—Arch. Dép. Val-de-Marne, 1 Mi 2426. — Etat civil de Saint-Étienne.