VIELLE Théodore, Alphonse, Élie

Commis aux écritures au PLM et militant communiste dès 1922, Théodore Vielle fut chargé d’organiser dans le département la « journée nationale du 7 novembre 1926 » pour les huit heures, l’augmentation des salaires et la mise en place de l’échelle mobile. Au sein du PC, il occupa des postes administratifs de plus en plus élevés : secrétaire du rayon d’Autun en 1928 ; secrétaire du rayon de Montchanin-les-Mines (aujourd’hui Montchanin, Saône-et-Loire) (six cellules et 80 adhérents) en 1932 et en 1935 secrétaire général de la région communiste de Saône-et-Loire (56e région) dont le siège était à Montchanin-les-Mines. Il fut aussi le candidat du Parti communiste dans la 1re circonscription d’Autun aux élections législatives de 1928, 1932 et 1936 : il obtint successivement 1 855 voix sur 17 942 inscrits au premier tour puis 1 190 au second en 1928 ; 887 voix en 1932 ; 1 653 voix sur 17 571 inscrits en 1936.
En 1936, à la suite de la réunification syndicale, Théodore Vielle devint secrétaire de l’Union départementale des syndicats de Saône-et-Loire et participa activement à la négociation des conventions collectives. En 1937, il fit partie de la commission départementale paritaire de conciliation. Mais le 30 octobre 1938, au cours d’une réunion extraordinaire de la commission exécutive de l’Union départementale des syndicats, il fut suspendu de toutes ses fonctions syndicales et donna sa démission (il fut remplacé par Aimé Roche* de l’Union locale de Chalon-sur-Saône).