Par Jean Maitron, Claude Pennetier
Né le 22 septembre 1892 à Paris (XIXe arr.), mort le 3 janvier 1961 à Limeil-Brévannes (Seine-et-Oise) ; ouvrier forgeron ; militant communiste de Paris.
Né le 22 septembre 1892 à Paris (XIXe arr.), fils de journaliers, marié le 28 février 1920, père d’un enfant, Georges Happe travaillait comme ouvrier forgeron et habitait, en 1929, 15, rue de Chaumont à Paris (XIXe arr.). La police l’interpella le 24 mars 1929, salle Reflut à Clichy (Seine), avec les 129 délégués de la conférence communiste de la Région parisienne (voir Maurice Ancelle). La plupart des militants furent libérés mais Georges Happe, qui était peut-être inculpé, fut incarcéré à la prison de la Santé. Le Parti communiste le présenta cependant aux élections municipales de mai 1929 dans le XIXe arr. de Paris, quartier Amérique, où il recueillit 2 087 voix sur 9 362 inscrits, contre 851 au socialiste Fischer qui se retira. Au second tour de scrutin son score monta à 2 603 suffrages.
La 11e Chambre correctionnelle le condamna à six mois de prison et 100 francs d’amende en juin 1929.
Il mourut le 3 janvier 1961 à Limeil-Brévannes (Seine-et-Oise).
Par Jean Maitron, Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat., F7/13119, rapport du 24 mars 1929. — L’Humanité, 28 avril 1929 et 6 juin 1929. — Le Temps, 7 et 14 mai 1929. — État civil de Paris XIXe arr.