FRÉVILLE Jean. Pseudonyme d’Eugène SCHKAFF

Par Nicole Racine

Né le 25 mai 1895 à Kharkov (Russie), mort en juin 1971 à Paris ; avocat, journaliste, écrivain ; membre du PCF, critique littéraire à l’Humanité à partir de 1931, membre du comité de rédaction de La Nouvelle critique (1948-1971) ; président de l’Institut Maurice Thorez.

Jean Fréville
Jean Fréville

Fils de Mark Schkaff, financier, homme d’affaires, et de Rimma Traktirov, Eugène Schkaff, naturalisé français en 1925 et qui allait être connu sous le nom de Jean Fréville arriva enfant avec ses parents en France, en 1903, venant de Russie. Sa famille, originaire de Kharkov était une famille aisée d’origine juive, convertie au protestantisme. On ne sait exactement dans quelles conditions son père, Mark Schkaff, financier et homme d’affaires, aurait quitté la Russie, ni dans lesquelles il serait retourné en Russie pendant la Première Guerre mondiale.

Le jeune Eugène Schkaff vécut dans un milieu bourgeois aisé ; il fit ses études au lycée Janson-de-Sailly ; il entra en 1913 à l’École libre des Sciences politiques et entreprit des études de droit et de philosophie. Durant la Première Guerre mondiale (il n’avait pas été reconnu apte au service armé), il séjourna en Russie avec sa famille. En novembre 1919, Eugène Schkaff retourna en France avec sa mère et son frère Serge ; son père les rejoignit. En 1921, Eugène Schkaff entra au journal L’Information. Après son doctorat en droit (avec une thèse sur « La question agraire en Russie »), il quitta en 1923 L’Information (où il était devenu chef de rubrique) pour préparer l’agrégation de droit.

Il soutint un second doctorat de droit sur La dépréciation monétaire en France (1925). Eugène Schkaff désirait faire une carrière universitaire, mais il dut y renoncer – ainsi qu’il le raconta plus tard à Victor Fay – après que Charles Rist, président du jury d’économie politique, l’ait prévenu que tant qu’il présiderait le jury d’agrégation, aucun marxiste n’obtiendrait l’agrégation. En novembre 1925, il s’inscrivit au barreau de Paris.

En 1927, Jean Fréville alla à Moscou aux fêtes du Xe anniversaire de la Révolution d’Octobre. Il y fit connaissance avec Maurice Thorez auquel le liera une longue amitié. C’est au lendemain de ce voyage qu’il adhéra au PCF d’après la plupart des sources (fiches de police, biographies officielles, souvenirs de Georges Cogniot). Une autre source (note biographique à l’usage des membres du comité central en possession de Ph. Robrieux) donne 1925 comme date d’adhésion, ajoutant que Fréville s’intéressait à la vie des ouvriers du textile, aux dockers et aux marins. Cependant ce fut comme intellectuel que Fréville militera au PC.

En 1928, grâce aux relations d’affaires de son père dont Anatole de Monzie était l’avocat, il entra au Cabinet de celui-ci. Il épousa d’ailleurs son ancienne maîtresse (dont il allait se séparer par la suite). A. de Monzie associa Fréville à certaines de ses entreprises ; ainsi Fréville aida-t-il à la préparation du Manuel de la Russie nouvelle qui parut en 1931 à la suite du voyage d’Anatole de Monzie en 1930.

L’intérêt que Fréville portait au marxisme explique sa collaboration, sous le pseudonyme de Villaré, à la Revue marxiste lancée en février 1929 sous le patronage de Ch. Rappoport par des jeunes intellectuels comme Norbert Guterman, Pierre Morhange, Georges Politzer. Fréville y donna des études sur l’économie soviétique (numéros 3 et 4, avril et mai 1929) ainsi qu’une étude sur le concept de révolution permanente dans Marx (n° 5, juin 1929). Lorsqu’éclata l’« affaire » de la Revue marxiste (à la suite d’un petit scandale financier, le PC décida d’enquêter sur la Revue), Jean Fréville était peu lié à l’activité militante du Parti (d’après le témoignage de Victor Fay qui avait alors été chargé de l’enquête en tant que membre du collectif de l’Agit-prop, responsable de la formation des cadres et de l’édition). Victor Fay qui avait apprécié son attitude loyale au moment de l’enquête sur la Revue marxiste lui demanda alors d’accueillir dans son appartement de l’avenue Montaigne l’équipe des délégués du Komintern.

En 1931, sous le pseudonyme de Jean Fréville qu’il n’allait plus quitter, il entra à l’Humanité comme critique littéraire. Il fit plusieurs reportages sur les grèves, notamment celle des dockers de Dunkerque en 1932. J. Fréville qui se réclamait d’une critique littéraire fondée sur le marxisme, allait contribuer à faire connaître en France les textes de Marx, Engels, Lénine, Plekhanov sur l’art et la littérature. En 1932, il joua un rôle dans le lancement de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR) qui était la section française de l’Union internationale des écrivains révolutionnaires et qui se rattachait aux mots d’ordre de la Conférence internationale des écrivains révolutionnaires, réunie à Kharkov en 1930. Ainsi J. Fréville annonça dans l’Humanité du 5 janvier 1932 la constitution d’un noyau d’« écrivains et d’artistes révolutionnaires » travaillant selon les directives de Kharkov, à la création d’une culture prolétarienne et au rassemblement des intellectuels révolutionnaires. Il fut un de ceux qui mena la lutte contre le groupe des « écrivains prolétariens » réunis autour de Henry Poulaille, dont les conceptions avaient été combattues à la Conférence de Kharkov (voir son article de l’Humanité, 2 février 1932). Fréville fut membre de l’AEAR dès sa fondation en mars 1932, aux côtés de Vaillant-Couturier, de Moussinac. Cependant, à mesure que les mots d’ordre de création d’une littérature prolétarienne selon les directives de la conférence de Kharkov passèrent au second plan devant les nécessités du rassemblement des intellectuels antifascistes, le rôle de Fréville diminua dans l’organisation de l’AEAR ; il collabora à Commune.

Dans les années 1932-1934, Fréville a été un sympathisant du groupe « Que faire ? » qui réunissait à l’intérieur du Parti, des militants critiquant le « cours gauchiste » du Komintern et les analyses sur la « troisième période » que celle-ci persistait à développer malgré le désastre allemand. La petite équipe qui allait créer en novembre 1934 la revue Que faire ? (G. Kagan, André Ferrat, Victor Fay…) se réunissait chez Fréville qui était considéré par les membres de l’équipe comme un sympathisant (témoignage de Victor Fay). D’après un témoignage recueilli par Guillaume Bourgeois, Fréville aurait souscrit au premier numéro de la revue. En 1935, Fréville se sépara politiquement des militants du groupe « Que faire ? » tout en gardant des liens d’amitié avec certains de ses membres comme Victor Fay.

En 1936, Fréville réunit pour les Éditions sociales internationales les critiques littéraires de P. Lafargue et en 1936-1937, il publiait son premier roman Pain de brique que l’hebdomadaire Vendredi présentait comme un « roman du Front populaire » ; c’était la description des grèves de juin 1936 dans une usine de petite métallurgie à Paris. Fréville disait y avoir voulu peindre « la petite masse prolétarienne » prenant conscience de ses intérêts de classe. Pain de brique obtint le prix Renaissance en 1938.

Le nom de Jean Fréville est lié à la biographie de Maurice Thorez, Fils du peuple (Éditions sociales internationales, 1937). On n’ignorait pas dans certains milieux du Parti que Fréville avait servi de « porte-plume » à Thorez pour Fils du peuple (voir ce qu’écrit par exemple le bulletin oppositionnel Unir en avril 1956). Après la mort de Jean Fréville, André Vierzboloviez (ancien gérant de la librairie du PCF, 120 rue Lafayette à Paris, exclu pour gauchisme en 1934) affirma que Fréville et lui-même avaient été les principaux auteurs du Fils du peuple de Maurice Thorez (on se rapportera à son témoignage publié par Le Monde du 21 octobre 1972, ainsi qu’au récit détaillé des faits qu’il a donné à Philippe Robrieux* pour son livre sur Maurice Thorez).

Voici le résumé de ce récit tel qu’il a été transcrit par Philippe Robrieux : Maurice Thorez aurait demandé à Fréville, en accord avec le délégué de l’Internationale, Fried, de se charger de la rédaction de sa biographie, à partir d’éléments qu’il lui aurait fournis oralement. Fréville, de son côté, aurait demandé à André Vierzboloviez de l’aider dans cette tâche ; ce dernier aurait rédigé la majeure partie du livre (auquel aurait participé aussi pour certains passages, Joanny Berlioz) ; le texte, écrit au printemps 1935 par Vierzboloviez, aurait été alors remis par Fréville à Fried ; ce ne fut qu’en 1937 que les responsables de l’Internationale donnèrent l’« imprimatur », après avoir fait les corrections, coupures, conformes à la ligne du moment (ainsi aurait été atténué le caractère antimilitariste de certains passages dus à la plume de Vierzboloviez) ; ce dernier aurait proposé à Fréville de signer le travail par un acrostiche que Fréville aurait accepté. « Fréville a écrit ce livre » glissé dans une longue phrase incongrue (chapitre I, « l’Éveil », p. 36-37 de la première édition de 1937), où l’on pouvait lire « ferrailles rongées et verdies, informes lacis, larges entonnoirs aux escarpements crayeux, ravinés, immenses tranchées creusées en labyrinthes, infranchissables vallonnements, ravagés, embroussaillés » dont les premières lettres forment l’acrostiche. Dans l’édition de 1949, la phrase était légèrement remaniée. André Vierzboloviez a également raconté à Philippe Robrieux qu’il avait fourni à Fréville la matière de Pain de brique, puisée dans sa propre enfance, de même que celle de Port-Famine. Jean Fréville a d’ailleurs reconnu lui-même qu’André Vierzboloviez l’avait initié au « parler populaire » (lettre de Jean Fréville à Mme Vierzboloviez, 19 septembre 1970). Il n’est pas invraisemblable de penser que le récit de l’enfance de Thorez soit en grande partie dû à la plume d’André Vierzboloviez. Le rôle que s’attribue celui-ci dans la rédaction de Fils du peuple est contesté par Victor Fay, ami intime de Fréville durant les années 1930. D’après lui, Vierzboloviez, secrétaire de Fréville, n’a été chargé que de taper et de mettre en ordre les notes prises par Fréville lui-même, à la suite de ses entretiens avec Maurice Thorez ; il affirme que Fréville était trop proche de Maurice Thorez pour s’être déchargé du travail de rédaction sur son secrétaire et que le fameux acrostiche n’a pu être glissé qu’à l’insu de Fréville. Pour Victor Fay, les déclarations faites en 1972 par André Vierzboloviez seraient le fruit de sa déception (Fréville lui aurait promis un legs, mais il était mort subitement sans avoir fait de testament). Victor Fay a d’ailleurs recueilli en décembre 1984 un témoignage écrit de Jeannette Vermeersch qui rappelle les relations de travail que Maurice Thorez entretenait avec Fréville, l’estime, le respect mutuel et l’affection qui existaient entre eux. S’appuyant sur une note manuscrite de Maurice Thorez, faisant état des conseils de Paul Vaillant-Couturier* pour la conception de Fils du peuple, elle écrit : « M. Thorez s’entourait de camarades, les consultait, apportait une grande attention à leurs avis et propositions. Fréville fut l’un de ceux-là pour la première comme pour toutes les rééditions de Fils du peuple qui ont suivi. Fréville travaillait non seulement selon les conversations avec M. Thorez, mais, j’ai pu constater, au moins pour les rééditions qu’ils revoyaient ensemble, le travail jeté sur le papier. » Témoignage qui éclaire les liens personnels entre M. Thorez et son biographe, mais n’infirme pas les déclarations d’A. Vierzboloviez. Il est de toute façon évident que le contenu politique de la biographie de Thorez a été contrôlé au plus haut niveau.

Mobilisé en mars 1940, Jean Fréville se trouva démobilisé le 11 juillet 1940 à Nice. Il collabora dans cette ville au journal clandestin Pensée et action.

Ses poèmes de Résistance, À la gueule des loups, furent édités en 1945 par Seghers ; un recueil de nouvelles, Les collabos, parut en 1946. A la fin de la guerre, il se trouvait en Suisse comme en attste une lettre de son avocat Robert Kiefe au commandat Raymond Haas-Picard du 13 janvier 1945 : il dut se réfugier en Suisse et voudrait revenir rapidement sans passer par le stage imposé par le Comité des réfugiés (note de Gilles Morin).

En 1945, Jean Fréville reprit sa place dans l’entourage de Maurice Thorez et devint chef adjoint de son cabinet quand celui-ci fut nommé ministre d’État par le général de Gaulle en novembre 1945. Il publia entre 1946 et 1971 de nombreux essais : Henri Barbusse (1946) qu’il signa avec Jacques Duclos, Lénine (1870-1924), Les Briseurs de chaînes (1948), écrit pour le centenaire du Manifeste communiste, Avec Maurice Thorez (1950), Zola, semeur d’orages (1952), La misère et le nombre (1956, sur les idéologies malthusiennes et néo-malthusiennes), Inessa Armand (1957), Marcel Cachin vous parle (1959), Lénine à Paris (1968) ; des romans ou nouvelles, Les collabos (1946), Plein vent (1950), Sans un (1969) ; des recueils de textes marxistes, L’Art et la vie sociale (1950), La femme et le communisme (1950), Textes de Lénine sur la littérature (1957). Il écrivit également sur les origines du PCF, La nuit finit à Tours (Naissance du Parti communiste français) qui parut en 1950 pour le trentième anniversaire de la fondation du parti et illustrait la thèse de la scission nécessaire, Né du feu. De la faillite de la IIe Internationale au congrès de Tours (1960).

Jean Fréville était membre du comité de rédaction de La Nouvelle Critique depuis sa fondation en décembre 1948. Il y écrivit après la mort de Staline un article « Staline et la France » (avril-mai 1953). Il fut un des présidents de l’Institut Maurice Thorez. Il resta toute sa vie d’une fidélité sans failles au PC.

À sa mort en juin 1971, il reçut l’hommage du secrétariat du comité central : « Jean Fréville était un chercheur scrupuleux et pénétré de l’esprit de parti. Sa vie est liée à plus de quarante luttes ouvrières en France. On ne peut dissocier sa personne de l’action communiste et de la pensée communiste depuis la fin des années 1920. Cet homme de haute culture était un militant modeste et simple (…). » Cependant, depuis la mort de Maurice Thorez en 1964, Jean Fréville était devenu très isolé au sein du PC.

Jean Fréville s’était marié le 1er octobre 1929 à Paris avec Liba Lipska.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article50776, notice FRÉVILLE Jean. Pseudonyme d'Eugène SCHKAFF par Nicole Racine, version mise en ligne le 2 juillet 2009, dernière modification le 24 février 2022.

Par Nicole Racine

Jean Fréville
Jean Fréville

ŒUVRE CHOISIE : sous le nom d’Eugène Schkaff, La Question agraire en Russie (contribution à l’histoire de la propriété foncière), thèse pour le doctorat (sciences économiques), A. Rousseau, 1922, XIV-336 p. ; La Dépréciation monétaire, ses effets en droit privé, thèse pour le doctorat (sciences juridiques), Paris, Jouve, 1925, 339 p. (2e édition Dalloz, 1926, IV-324 p. Préface d’A. de Monzie) — Sous le nom de Jean Fréville, P. Lafargue, Critiques littéraires, Introduction de Jean Fréville, Éditions sociales internationales, 1936, 223 p. — K. Marx et Fr. Engels, Sur la littérature et l’art, textes choisis, traduits et présentés par J. Fréville, Éditions sociales internationales, 2 tomes, 1. 1936, 204 p., 2. 1937, 169 p. (« Les Grands textes du marxisme »). — V.I. Lénine J. Staline, Sur la littérature et l’art, textes choisis, traduits et présentés par J. Fréville, Éditions sociales internationales, 1937, 171 p. — Pain de brique, roman, Flammarion, 1937, 249 p. (éd. définitive, les Éditeurs français réunis, 1956, 331 p.). — K. Marx Fr. Engels (Fr.), V.I. Lénine, Sur la famille, textes choisis, traduits et présentés par J. Fréville, Éditions sociales internationales, 1938, 135 p. (« Les grands textes du marxisme »). — Port-Famine, roman, Flammarion, 1939, 261 p. — À la gueule des loups, coll. « Poésie 45 », Seghers, 1945, 93 p. — Les collabos, nouvelles, Flammarion, 1946, 237 p. — Avec Jacques Duclos, Henri Barbusse, Éditions sociales, 1946, 72 p. — Lénine (1870-1924), introduction et choix par J. Fréville, Trois collines, 1947, 167 p. — Les Briseurs de chaînes, Éditions sociales 1948, 319 p. — Avec Maurice Thorez,, Éditions sociales, 1950, 96 p. — G.V. Plekhanov, L’Art et la vie sociale, précédé de deux études de J. Fréville, Éditions sociales, 1950, 320 p. — Maurice Thorez, Fils du peuple, Dessins, personnalités, techniques, recueil édité en 1950 « en hommage à M. Thorez ». 15 dessins sur Fils du peuple par Amblard, Dupont, Fougeron, Prigent, Taslitsky, Vénitien ; poèmes de J. Fréville. — Plein vent, Flammarion, 1950, 275 p. — La Femme et le communisme. Anthologie des grands textes du marxisme, présentation de Jeannette Vermeersch et de J. Fréville, Éditions sociales, 1950, 224 p. — La Nuit finit à Tours. Naissance du Parti communiste français, Éditions sociales, 1950, 160 p. — A. Fougeron, Le Pays des mines, introduction de J. Fréville, Les Éditions du Cercle d’Art, 1951, 4 p. n. cl., 13 pl. en noir et en couleur. — Zola, semeur d’orages, Éditions sociales, 1952, 165 p. — Staline, Œuvres, traduction française établie sous le contrôle de J. Fréville, t. 1, 1901-1907, Éditions sociales, 1953, 339 p. — K. Marx, Fr. Engels, Sur la littérature et l’art, textes choisis précédés d’une introduction de M. Thorez et d’une étude de J. Fréville, Éditions sociales, 1954, 412 p. — La Misère et le nombre, t. 1. L’Épouvantail malthusien, Éditions sociales, 1956, 317 p. — Lénine, Sur la littérature et l’art, textes choisis précédés d’une étude par J. Fréville, Éditions sociales, 1957, 235 p. — Inessa Armand, une grande figure de la Révolution russe, Éditions sociales, 1957, 191 p. — Marcel Cachin, Marcel Cachin vous parle, préface d’Étienne Fajon, introduction de J. Fréville, Éditions sociales, 1959, 224 p. — Né du feu. De la faillite de la IIe Internationale au congrès de Tours, Éditions sociales, 1960, 215 p. — Lénine à Paris, id., 1968, 248 p. — Les Hommes des fardeaux…, roman 1. Sans un…, Éditeurs français réunis, 1969, 323 p. — La nuit finit à Tours. Naissance du Parti communiste français (Édition du cinquantenaire), Éditions sociales, 1970, 240 p.

SOURCES : Fonds Jean Fréville, Arch. dép. de Seine-Saint-Denis (364 J), inventaire en ligne. —Arch. Jean Maitron (fiches de police sur la famille Schkaff). — Arch. Ph. Robrieux (Biographie de J. Fréville. Lettre de J. Fréville à Mme Vierzboloviez, 19 septembre 1970). — Arch. de l’Institut d’études politiques de Paris. — Tableau de l’Ordre des Avocats au Barreau de Paris. — Vendredi, 10 juin 1938 (articles de Philippe Diolé sur Pain de brique). — L’Humanité, 26 juin 1971 (« J. Fréville n’est plus », communiqué du secrétariat du comité central ; « Notre ami » de Georges Cogniot). — France Nouvelle, 6-12 juillet 1971 (« Adieu à Jean Fréville » par Jacques Duclos). — La Nouvelle Critique, septembre 1971. — Le Monde, 21 octobre 1972 (« Fils du peuple, enfant d’un autre »). — J.-P. Bernard, Le Parti communiste français et la question littéraire, Presses universitaires de Grenoble, 1972, 341 p. — Nicole Racine-Furlaud, « Les mouvements en faveur de la littérature prolétarienne en France » (1928-1934), Entretiens, n° 33, 1974, p. 77-98. — Dominique Desanti, Les Staliniens (1944-1956). Une expérience politique, Fayard, 1975, 387 p. — Ph. Robrieux, Maurice Thorez. Vie secrète et vie politique, Fayard, 1975, 661 p. — Guillaume Bourgeois, « Le groupe Que faire ? Aspects d’une opposition », Communisme, n° 5, 1er trim. 1984, p. 105-117. — Entretiens avec Victor Fay, octobre-novembre 1984. — Jean-Pierre Morel, Le roman insupportable. L’Internationale littéraire et la France (1920-1932), Gallimard, 1985, 488 p.

ICONOGRAPHIE : L’Humanité, 26 juin 1971.

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