BLANC Paul, Édouard, Joseph

Par Antoine Olivesi

Né le 7 juillet 1890 à Marseille, commerçant liquoriste, membre du Parti socialiste SFIO, il fut élu conseiller d’arrondissement du quatrième canton de Marseille le 14 décembre 1919 avec 2 026 voix sur 3 220 votants et 7 954 électeurs inscrits ; il devint ensuite président de ce conseil.

Cependant, il perdit son siège le 14 mai 1922, n’obtenant que 987 voix, au premier tour, sur 7 997 inscrits et 4 050 votants. Il dut se désister pour Simon Sabiani (communiste) sur l’ordre de la Fédération départementale SFIO qui donnait la priorité aux candidats de gauche les mieux placés pour vaincre ceux du Bloc national. Mais son comité électoral, présidé par Duverger, conseiller général du même canton, déplora que les électeurs de ce dernier lui aient préféré « les méthodes russes ».

En 1925, Paul Blanc fut élu conseiller municipal et douzième adjoint sur la liste Flaissières. Selon l’hebdomadaire Massalia, sa gestion fut l’une de celles que l’opinion contesta dans l’entourage de Flaissières. Candidat contre ce dernier au renouvellement de 1929 sur la liste de Henri Tasso, il recueillit 24 382 voix et ne fut pas réélu. Il échoua également en 1935, de même que dans ses deux tentatives aux élections législatives de 1928 et de 1932 dans la septième circonscription de Marseille contre le député modéré Joseph Vidal. Il obtint, successivement, 4 616 voix sur 20 947 électeurs inscrits, puis 3 969 voix sur 21 816.

Au congrès départemental de Septèmes, le 8 janvier 1933, Paul Blanc fut élu trésorier fédéral de la Fédération SFIO des Bouches-du-Rhône et, l’année suivante, au congrès de Tarascon, secrétaire fédéral-adjoint (25 mars 1934). Dès le mois de mai 1933, il participa à des meetings antifascistes avec les communistes ainsi qu’à toutes les grandes manifestations ultérieures : 12 février, 1er mai, 17 juin et surtout 11 juillet 1934, jour du grand rassemblement d’unité d’action à laquelle il était favorable. Il était, ce jour-là, membre du bureau.

Signalons que sa mère, décédée le 5 mars 1933, fut enterrée civilement.

Paul Blanc exerça ensuite la profession de journaliste et mourut à Marseille le 11 octobre 1961.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article100376, notice BLANC Paul, Édouard, Joseph par Antoine Olivesi, version mise en ligne le 3 novembre 2010, dernière modification le 3 novembre 2010.

Par Antoine Olivesi

SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, II M 3/56 à 59 ; V M 2/255, 256, 276 et 282. — Le Petit Provençal, 9 et 15 décembre 1919 ; 15 et 16 mai 1922 ; 8 janvier, 26 février, 5 et 27 mai 1933 ; 13 février, 26 mars, 2, 26 et 29 mai, 5, 12 et 18 juin, 11 et 12 juillet 1934, etc. — Massalia, 1er décembre 1928. — Rouge-Midi, 3 novembre 1934. — Le Provençal, 13 octobre 1961 (simple avis de décès).

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable