LE ROUZIC Pierre

Pierre Le Rouzic considérait René son père, ouvrier, comme un républicain de gauche. Pierre Le Rouzic alla à l’école primaire, puis travailla comme peintre aux chemins de fer à la gare de Paris Saint-Lazare, où travaillaient huit cent ouvriers. Célibataire, il habitait Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine).

Pierre Le Rouzic se syndiqua à la CGTU, puis à la CGT. Il adhéra au Parti communiste en octobre 1926 à Cormeilles-en-Parisis (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), fut six mois membre du bureau, puis rejoignit le Secours rouge. Il participa en 1927 aux manifestations pour la libération de Sacco et Vanzetti, et il fut arrêté lors d’une manifestation antifasciste le 7 février 1934.

Impliqué dans le mouvement syndical, il connaissait Prosper Môquet, ancien cheminot à la gare des Batignolles dans le XVIIe arr. de Paris, mais aussi Émile Dutilleul, député de la circonscription d’Asnières. Pierre Le Rouzic était organisé à la cellule 881 à Paris, il lisait l’Humanité et les Cahiers du bolchevisme.

Pierre Le Rouzic partit le 10 décembre 1936 en Espagne, il fut incorporé le 17. Il devint commissaire politique à la 3e compagnie du 10e bataillon de la XIVe Brigade internationale et fut deux fois blessé : au Jarama le 19 février 1937 et à Balsaïn le 31 mai de la même année. Il fut hospitalisé à l’hôpital de Vich.

Un meeting de soutien à l’Espagne républicaine fut organisé le 20 juillet 1938 à la salle de la Maison pour Tous, à Gennevilliers, il fut cité parmi les miliciens de la localité qui combattaient sur le front de la liberté. Il fut rapatrié en novembre 1938

Le Rouzic prit une carte de l’AVER en 1959 mais ne renouvela pas cette adhésion ; il habitait alors à Paris (XVIIIe arr.).