Par J.-R. Bézias
Né en 1885 à Toulon (Var), Georges Mye, garçon d’hôtel et de restaurant à Nice (Alpes-Maritimes), fut renvoyé pour "activités subversives" vers 1919. Membre de la CGT, secrétaire général du syndicat des cuisiniers de Nice, il participa comme orateur au meeting du 1er Mai à Nice en 1920. Membre de l’Association des libérés de la Première Guerre mondiale et du Parti communiste probablement dès 1921, il milita, notamment avec Ansaldi , pour le ralliement des syndicats niçois à l’Internationale syndicale rouge au mois de juin 1921. Au début de 1923, il fit partie d’une tournée de propagande de la CGTU en Algérie. Désigné en avril de cette année comme un "animateur de l’Union départementale unitaire des syndicats de l’industrie hôtelière", il semblait faire le va-et-vient entre Vichy (l’été) et Nice (l’hiver). Représentant le syndicat des employés d’hôtels, limonadiers et restaurateurs au Ve congrès de la Seine en janvier-février 1925, il se prononça pour la création d’un secrétariat féminin à l’Union.
Par J.-R. Bézias
SOURCES : Arch. Nat. F7/12971. — Rapports de police non cotés du fonds du cabinet du préfet des Alpes-Maritimes (1920-1923). — Compte rendu du Ve congrès de la Seine.