PRUDHOMME

Métallurgiste ; syndicaliste CGT puis CGTU ; communiste, opposant à la bolchevisation.

Adhérent de la Fédération des Métaux de la Seine depuis 1913, Prudhomme était membre de la commission exécutive depuis 1922-1923 au moins et fut réélu sur la liste de Poussif au début de 1924, mais démissionna en cours de mandat.
Membre du Parti communiste, il signa en octobre 1925 la lettre à l’Exécutif de l’Internationale communiste, dite « lettre des 250 », qui critiquait la mise en application de la « bolchevisation » par la direction du parti français et fut exclu en décembre de la même année.
En 1926, il adhéra à la Ligue syndicaliste. Voir Chambelland Maurice. En juin 1926, il fut élu à la commission exécutive de l’Union syndicale de la métallurgie.
En février 1926 et octobre 1928, il écrivit dans la revue La Révolution prolétarienne de Pierre Monatte.

En 1937, Prudhomme signa le Manifeste de défense du syndicalisme lutte de classes qui précéda la naissance des cercles syndicalistes « Lutte de classes ». Voir Guilloré Raymond.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article127531, notice PRUDHOMME, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 5 septembre 2019.

SOURCES : L’Humanité, 2 février 1924 et 19 juin 1926. — La Révolution prolétarienne, janvier 1926, 15 août 1927 et dates citées. — Manifeste de défense du syndicalisme. — Notes de J. Charles, Jean Maitron et J. Chuzeville. — Dict., t. 16, pp. 474-481.

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