ROCHE Aimé

Aimé Roche fit des études à l’école professionnelle de Saint-Étienne puis travailla dans la métallurgie à Montbrison (Loire), à Chalon-sur-Saône, à Chambéry (Savoie), de nouveau à Chalon dans les années 1930. Secrétaire de l’Union locale des syndicats de Chalon à partir de 1931, il conserva ses responsabilités après la réunification syndicale et était, en 1938, secrétaire adjoint de l’Union départementale de Saône-et-Loire (voir Marius Mathus*). En 1937, il était entré à la commission départementale paritaire de conciliation. En 1938, il prit une grande part à l’organisation et à la direction des grèves et manifestations provoquées à Chalon par le renvoi des délégués syndicaux dans quelques établissements de la ville (Galeries modernes, Établissement Neyrat).

En janvier 1939, à l’occasion de la mise en place d’un nouveau bureau, consécutive à la démission de Théodore Vielle*, il fut élu secrétaire général de l’Union départementale des syndicats de Saône-et-Loire.

Après la Seconde Guerre mondiale, il retrouva des fonctions importantes à la CGT mais fut exclu du Parti communiste.