Par Claude Pennetier
Né le 14 août 1898 à Mulhouse (Haut-Rhin), fils d’un tapissier, Eugène Schneider, mécanicien-tôlier, habitait à Paris (IIIe arr.) chez un de ses oncles, Étienne Tabard*, militant syndicaliste et communiste. Lui-même militait aux Jeunesses communistes. Il fut, en 1922, secrétaire de la commission des groupes d’enfants au Comité des pupilles communistes de la 4e Entente puis, en 1924, membre de sa commission politique et, en 1927, délégué à la propagande des JC.
Domicilié depuis la fin des années vingt à Villetaneuse (Seine), Eugène Schneider devint conseiller municipal « communiste dissident » lors des élections partielles du 29 novembre 1931, sur la liste de Jules Lauze*. Dans une réunion publique, il rappela avoir été un militant communiste actif, délégué au congrès national de Lille (20-26 juin 1926) et envoyé comme propagandiste en Algérie, puis exclu. Il conserva son mandat de conseiller à l’issue du scrutin du 5 mai 1935 et rallia, en cours de mandat, les rangs du Parti socialiste SFIO.
Eugène Schneider mourut le 9 novembre 1961 à Stains.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat. F7/13183. — Arch. PPo. 50. — Arch. Dép. Seine, DM3 ; vers. 10451/76/1 et 10441/64/2.