SMAILI Ahmed ou Amor

Fils d’un huissier pour les justiciables musulmans, nationaliste-Khalédiste non militant et d’une mère qui sera membre d’une section du "Soutien de l’Enfance" (ex SOI). Élève instituteur à l’École normale de la Bouzaréah à Alger, Ahmed Smaili en fut exclu en 1930 pour y avoir créé une organisation communiste. Il exerça différents emplois de bureau à Alger de 1930 à 1934, tout en militant aux Jeunesses communistes, au Parti communiste à partir de 1931 et à la CGTU. Il semble avoir cessé de cotiser au Parti communiste entre 1933 et 1936. De 1934 à 1936, il fut ouvrier agricole dans sa région, celle de Khemis-Miliana, vallée du Chélif, où il implanta des syndicats d’ouvriers agricoles. Il fut également clerc d’avocat, journaliste, écrivain public, commis greffier et permanent syndical.
En 1936, il s’engagea dans les Brigades internationales et y devint commissaire politique.

En 1940, Ahmed Smaili participa à la réorganisation du Parti communiste algérien clandestin et à la publication de la Lutte sociale ; puis en désaccord, il anima la publication d’une Lutte sociale dissidente pendant un certain temps. En 1944, il devint rédacteur à Alger républicain, quotidien algérois favorable à la Résistance qui reparaissait sans être totalement subordonné au PCA qu’Ahmed Smaili ne réintégra pas.

Il fut tué accidentellement par un camion américain à la fin de 1944 ou au début de 1945.