LAUBREAUX Philippe, Paul

Par Roger Barralis

Né le 1er juillet 1941 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine), mort le 1er janvier 2013 à Domont (Val-d’Oise) ; militant de l’UGS et du PSU ; secrétaire de la fédération de Paris du PSU (1966/1968) ; journaliste et syndicaliste ; secrétaire général de CFDT-Journalistes, puis du Syndicat National CFDT de l’Écrit.

Fils d’Alain Laubreaux (1899 -1968) il fut élevé à partir de l’âge de trois ans par son oncle Raymond Laubreaux.

Philippe Laubreaux fut un dirigeant national et parisien de l’UGS et du PSU et un collaborateur régulier de Tribune socialiste (hebdomadaire du PSU) pendant de nombreuses années. Élu à la commission exécutive fédérale de Paris du PSU après le congrès national de Gennevilliers en juin 1965, il fut nommé secrétaire de la fédération de Paris (succédant ainsi à Jacques Kergoat) en mars 1966. Permanent politique rémunéré de la Fédération de Paris, son rôle fut autant national que fédéral du fait que le siège de la Fédération de Paris se situait dans les locaux nationaux, et aussi en raison du lien étroit qu’il entretenait avec le secrétaire national à l’organisation à cette époque, Marc Heurgon.

Il quitta ce poste lors de la commission exécutive fédérale de la fédération de Paris tenue en février 1968, ce dont témoigna Front socialiste, bulletin mensuel de la Fédération de Paris du Parti socialiste unifié, dans son numéro 19, de février-mars 1968,dans ces termes : " Le camarade Ph. Laubreaux avait demandé depuis plusieurs mois [en réalité depuis le 5° congrès de juin 67 à Paris. note de Gillet ] à être déchargé des fonctions de secrétaire fédéral et de permanent. Il a souhaité en être libéré maintenant, ce que nous avons accepté. Sa persévérance à tenir des plans ambitieux, l’ardeur avec laquelle il lutte pour les solutions qu’il estime justes, le désintéressement personnel avec lequel il s’engage, ont permis à la fédération de Paris de réaliser positivement la grande année 1967, de la bataille électorale au 5° congrès, et elle ne l’oubliera pas".

A l’été 1968, il fut désigné comme l’un des deux représentants du PSU au secrétariat provisoire du "comité d’initiative pour un front uni contre la répression". Il écrivait en 1962-63 assez régulièrement des articles dans la revue du MRAP. Il se consacra également à la Ligue des droits de l’homme.

Journaliste depuis 1974 (carte n° 34 750), Philippe Laubreaux exerça sa profession d’abord à Politique Hebdo, magazine hebdomadaire généraliste de gauche fondé par Paul Noirot, jusqu’à sa disparition en 1978. Il fut ensuite rédacteur à l’Agence centrale de presse (ACP), agence créée par les quotidiens Le Provençal et Nord Matin. Il y travailla jusqu’en 1990, année de son rachat par Robert Maxwell et sa fermeture. Autant d’entreprises où il fut un militant CFDT très actif. Il fut aussi secrétaire général des journalistes CFDT (USJF) avant de finir son parcours, professionnel et militant, comme secrétaire général du Syndicat national de l’écrit (SNE-CFDT).

Marié à Paris XIVe arr. en octobre 1962, divorcé en 1980, Philippe Laubreaux se remaria à Paris XIe arr. en décembre 1982 avec Monique Grima. Celle-ci avait adhéré à la 7e section de Paris du PSU alors qu’elle était journaliste à Témoignage Chrétien.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article137660, notice LAUBREAUX Philippe, Paul par Roger Barralis , version mise en ligne le 23 juillet 2011, dernière modification le 9 septembre 2015.

Par Roger Barralis

SOURCES : Notes de Gilles Morin, Jean-Claude Gillet, Louis Jouve, Jean-François Kesler et Jean-François Merle. — Annonce nécrologique de J-F Cullafroz pour les journalistes CFDT. — État civil.

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