Par Jacques Girault
Né le 10 août 1929 à Tarascon (Ariège) ; professeur ; militant du SNES ; militant du PSU en Côte d’Or.
Fils d’un ingénieur, Michel Poirier devint professeur agrégé de lettres classiques. Il enseigna aux lycées de Bastia (Corse) de 1953 à 1956, Carnot à Dijon (Côte d’Or) de 1956 à 1970 ayant notamment une partie de son service en classe préparatoire littéraire. Chargé de cours à la Faculté de Dijon de 1966 à 1970, il fut nommé en classe préparatoire au lycée Henri IV à Paris où il prit sa retraite en 1992.
Il se maria en décembre 1959 à Dijon avec une professeur.
Militant du Syndicat national de l’enseignement secondaire, il fit partie de la commission académique et du bureau académique du SNES (S3) à partir de 1964, responsable aux questions pédagogiques.
Militant du Mouvement de libération du peuple depuis 1951, puis de l’Union de la gauche socialiste, il adhéra au Parti socialiste unifié à sa création en 1960. Membre de son bureau fédéral, il devint son secrétaire administratif dans la fédération de Côte d’Or.
Membre de la Société des agrégés, Poirier appartenait aussi à l’Association des catholiques de l’enseignement public tout en étant responsable du groupe liturgique de Dijon.
Poirier participa à la publication des œuvres de Cyprien de Carthage aux éditions du Cerf dans la collection « Sources chrétiennes » (La bienfaisance et les aumônes en 1999, L’unité de l’Église en 2006, La jalousie et l’envie en 2008, Ceux qui sont tombés en 2012).
Poirier possédait un blog où il exprimait régulièrement des points de vue sur les questions artistiques et politiques (michel-poirier.over-blog.fr.)
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat., 581AP/99, 101, 104, 106. — Notes de Pierre Lévêque.