PRODEAU Michel, Joseph, Jean

Par Julien Lucchini

Né le 21 juillet 1930 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; jardinier, ouvrier biscuitier, puis VRP d’une agence de publicité ; militant communiste de Nantes ; syndicaliste CGT.

Fils d’Édouard et Éléonore Prodeau, cette dernière exerçant la profession de sténodactylographe, Michel Prodeau obtint un CEP puis un CAP. Il devint alors jardinier, puis VRP.

Adhérant des Jeunesses communistes en 1946, il fut secrétaire départemental et membre du comité national de cette organisation. La même année, il rejoignit le Parti communiste. Il suivit en 1948 une école fédérale puis, en 1953, une école centrale d’un mois.

D’octobre 1950 à avril 1952, Michel Prodeau effectua son service militaire en Algérie.

Membre du comité fédéral en 1952, il le demeura jusqu’en 1956. Il intégra alors le bureau fédéral. Il était alors membre du bureau (1952-1953) puis secrétaire fédéral de l’Union des jeunesses républicaines françaises (1953-1957). Il exerçait à cette époque le métier d’ouvrier biscuitier.

Élu au comité national de l’Union des Jeunesses communistes de France en 1956, il fut réélu à ce poste en 1959. En décembre 1956, il fut envisagé comme possible président du comité national en 1956.

Secrétaire de la section de Saint-Nazaire, Michel Prodeau fut candidat aux élections municipales de 1957. Il intégra cette même année le bureau fédéral, y siégea jusqu’en 1964, puis fut élu au secrétariat fédéral, où il fut chargé de l’organisation jusqu’en 1968, avant de prendre la responsabilité de la propagande. Il écrivit alors pour la presse militante. Depuis 1959, il était représentant. En 1970, il revint au bureau fédéral puis, de 1972 à 1974, il siégea à la commission fédérale de contrôle financier. Il n’y fut pas reconduit, à sa demande.
Réélu à la commission fédérale de contrôle financier en 1985, il la quitta deux ans plus tard pour raisons de santé mais demeura proche de la fédération. Il demeurait désormais à Erbray (Loire-Atlantique).

Syndicaliste CGT, il y avait adhéré en 1947, et fut délégué d’entreprise.
Il milita également auprès de l’association France-Bulgarie, dont il fut président départemental et membre du bureau national.

Après sa retraite, Michel Prodeau poursuivit sa collaboration à la presse communiste, et consacra une partie de son temps à la rédaction d’ouvrages.
Marié à Madeleine Prodeau, il était père d’un enfant, né vers 1966. Il était le frère de Roger Prodeau, tourneur sur métaux, militant communiste et syndicaliste CGT.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article163003, notice PRODEAU Michel, Joseph, Jean par Julien Lucchini, version mise en ligne le 23 août 2014, dernière modification le 23 août 2014.

Par Julien Lucchini

ŒUVRE : Césariens mes frères, Éditions PHD, 1992. - Les quatre vies du père Kroll, Éditions Opéra, 1994. - Itinéraires clandestins, Éditions Opéra, 1995. - Le fantôme de Sainte-Césarine, Éditions Opéra, 1998. - Shorty Rogers Story, Éditions Opéra, 2001. - L’histoire du pays nantais racontée à des enfants, Éditions Le Petit Pavé, 2003. - L’été des mirages, Éditions du Beffroi, 2005. - Le croassement des vautours, Éditions du Beffroi, 2006. - Que de temps gagné à vivre, 2007. - La musique de Don Ellis, Éditions Boutik Pro, 2008. - Nu parmi les fous, 2012.

SOURCES : Arch. comité national du PCF. – Fiche sur le site de l’Amicale des écrivains régionaux. — Rémi Gadet, Le Parti communiste français en Loire-Atlantique de 1958 à 1981, Université de Nantes, 2011, 172 p.

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